Auteur : George R. R. Martin

Pages : 421

ISBN : 978-2-7564-1115-6

Qu’il joute ou qu’il guerroie, le chevalier errant n’a d’autres attaches que celles de son coeur, d’autre code que celui de l’honneur. Il loue ses services aux causes les plus nobles et prend la défense des opprimés. Une ligne de conduite qu’a toujours suivie ser Arlan de l’Arbre-sous, et qu’il s’est efforcé d’inculquer à son écuyer, Dunk. Mais la rencontre de ce dernier avec un étrange garçon, qui se fait appeler l’OEuf et qui va devenir son écuyer, changera à jamais son destin. Car celui-ci, Aegon de son vrai nom, appartient à la lignée royale… Tous deux vont partager des aventures trépidantes et lourdes de conséquences… Quatre-vingt-dix ans avant les événements du Trône de Fer, George R.R. Martin nous introduit dans ce monde extraordinaire qui lui a assuré un succès mondial.

Note

C’est un fait bien connu maintenant, je suis un fan de la série Le Trône de fer (en livre hein! Je n’ai pas visionné la série de HBO). J’adore l’univers de Westeros et ses personnages. Aussi, il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant de me procurer les Chroniques du Chevalier Errant afin d’en connaître encore plus sur ce monde fabuleusement chevaleresque! Ce roman regroupe trois nouvelles, soit Le Chevalier errant, L’Épée lige et L’Œuf de dragon et se passe 90 ans avant la série du Trône de fer. On y découvre les aventures de notre personnage principal, ser Duncan le Grand ainsi que son jeune écuyer surnommé l’Œuf.

Dans la première nouvelle – Le Chevalier errant – on découvre ser Duncan alors qu’il voyage seul. Il fera la rencontre d’un jeune garçon qui deviendra par la suite son écuyer. J’ai bien aimé cette histoire, pas seulement à cause de la rencontre de ces deux personnages principaux, mais aussi par toutes les tensions recensées entre les différentes familles – tensions que nous connaissons en tant qu’amateur de la série, mais qui prend ici une place plus importante et directe.

La nouvelle suivante – L’Épée lige – relate un autre moment important dans la vie de ce chevalier alors qu’on le retrouve près de deux années après l’achèvement de la première histoire. La relation entre Duncan et son écuyer s’est approfondi et il est intéressant de voir cette évolution. Cette nouvelle nous en apprend un peu plus sur la rébellion Feunoyr et il est très intéressant d’en voir un point de vue qui nous était inconnu jusque-là.

La dernière nouvelle – L’Œuf de dragon – démontre tous les dangers que peuvent vivre un chevalier errant et son écuyer. Toute vie d’un chevalier n’est pas sans risque, mais lorsque le sens de l’honneur représente ce qu’il y a de plus important, cela peut mener à des dangers souvent insoupçonnés.

Au fil des pages, le chevalier errant verra qu’il apprendra autant de son écuyer que son écuyer de lui. Ce duo se complète très bien et l’attachement qu’on ressent pour ces deux personnages est sincère. L’écriture est toujours aussi bien développée et la fluidité de celle-ci démontre tout le talent de l’auteur.

Ce roman ne saurait toutefois pas plaire aux non-initiés de la série qui n’y verront qu’une simple histoire de chevalier sans grand intérêt compte tenu que l’auteur prend en compte le fait que le lecteur connaît d’avance l’histoire de Westeros telle qu’il nous l’a décrite durant ses romans précédents. Pour les autres comme moi qui ont adoré Le Trône de fer, certaines surprises réussiront tout de même à faire passer un très bon moment de lecture.

Bien que ces nouvelles ne soient pas nécessaires pour comprendre et apprécier la série originale, il n’en demeure pas moins que ce roman saura satisfaire favorablement tous les fans de l’auteur… moi le premier!

29/02/2016

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