Auteur : David Bédard

Pages : 232

ISBN : 978-2-89808-824-7

Les trois derniers souhaits d’un homme atteint d’un mal incurable.

Une impératrice excentrique à la tête d’un réseau de trafic humain.

Une dangereuse organisation criminelle qui règne en maître dans un quartier malfamé.

Un père qui ne reculera devant rien ni personne pour subvenir aux besoins de son fils…

David Bédard nous livre une réécriture à la fois fascinante et perturbante du conte arabo-perse « Aladin ou la Lampe merveilleuse », récit qui a poussé des générations entières à s’interroger sur leurs voeux les plus ardents. Si vous croyez avoir les nerfs assez solides, frottez ce roman comme s’il s’agissait de la lampe du génie et ouvrez-le… Mais faites bien attention à ce que vous souhaitez !

Note

Trois souhaits. Qu’est-ce que vous choisiriez si vous aviez la possibilité de choisir trois souhaits qui pourraient se réaliser ? C’est un « pensez-y bien ». Parce qu’une fois un vœu exaucé, il est impossible de revenir en arrière. Voilà ce que devra décider le personnage principal, ici un certain Al. Et ses choix ne se feront pas sans conséquences !

On s’attache rapidement à ce personnage et durant tout le début du roman ses agissements et ses déboires entrainent le lecteur dans une histoire haletante et sans répit. Sexe, hémoglobine et carnages s’enchaine, amenant un côté gore et sanglant au récit. Des décisions d’Al dépend son futur. Et ce futur n’est pas des plus joyeux.

Arrivé à la deuxième moitié du roman l’écriture semble un peu plus précipitée. Les scènes se succèdent rapidement et le personnage se retrouve dans le pire des enfers. Il n’est pas rare que le lecteur doive prendre une pause entre deux paragraphes tant l’écriture crue donne des grimaces de dégoûts. Les descriptions sont parfois difficiles à lire durant les scènes de tortures, allant presque jusqu’à sentir les mauvaises odeurs qui y sont décrites. Le cœur doit être bien accroché et le lecteur doit s’armer d’un bouclier mental pour bien comprendre et surtout accepter ce qui est lu. Ce n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains !

La série des contes interdits est destiné à un auditoire adulte. Aladin n’est pas le premier que je lis et je suis habitué à ce genre de lecture. Le morbide, le gore, le sanglant… Et dans ce roman-ci, croyez-moi si je vous dis que ce n’est pas de la petite bière. Ce qu’un père est prêt à faire pour sauver la vie de son enfant peut l’amener loin… très loin !

C’est une lecture difficile et perturbante que ce roman d’Aladin. Êtes-vous prêt à y plonger ? Soyez-en sûr, parce qu’une fois cette histoire commencée, vous serez happé par les folies de l’auteur… Et une fois qu’il vous aura bien agrippé, vous en ferai des cauchemars !

17/08/2022

1 réponse
  1. Karyne
    Karyne dit :

    J’ai beaucoup aimé celui-ci parce que je l’ai trouvé vraiment différent des autres. J’aurais pu  »caster » des acteurs tellement il m’a capté. Plus près d’un roman d’action que d’un conte d’horreur… bravo!

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