Auteur : David Eddings

Pages : 349

ISBN : 978-2-266-17465-7

Tome 1 : Le pion blanc des présages
Et les Dieux créèrent l’homme, et chaque dieu choisit son peuple. Ah! Que le monde était jeune, que les mystères étaient limpides! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l’Orbe d’Aldur, le joyau vivant façonné par l’aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié ; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours, d’un long sommeil hanté par la souffrance.
Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne parlent plus qu’aux initiés, mais ils sont formels : Torak va s’éveiller. Et justement l’Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira son empire sur toutes choses.
Belgarath le sorcier parviendra-t-il à conjurer le sort? Dans cette partie d’échecs cosmique, il a réussi à préserver une pièce maîtresse : le dernier descendant des Gardiens de l’Orbe, désigné par les présages, mais qui n’est encore qu’un petit garçon jeté sur les routes par une venteuse nuit d’automne. Un simple pion, et si vulnérable…

Note

La Belgariade de David Eddings. Mon premier de cet auteur qui se retrouve entre mes mains. Il y a longtemps qu’il est dans ma PàL…. tout comme une vingtaine de romans du même auteur d’ailleurs. Mais comment ai-je pu attendre aussi longtemps avant d’y jeter un coup d’oeil ? Parce que ce petit roman est franchement très bon !

L’auteur réussit un bon tour de force en nous faisant découvrir un monde très cohérent et complet. Chaque peuple, chaque territoire, chaque religion, tout est là pour permettre au lecteur de s’immerger totalement dans cette histoire. La mise en place se fait certes tranquillement, mais chaque chapitre amène son lot de question et d’émerveillement qui ne peuvent qu’émerveiller le lectorat.

Les personnages sont nombreux, variés et très bien travaillé. Chacun amène sa touche spéciale qui nous fait nous attacher rapidement à eux. On aime les côtoyer et on adore l’humour de certains qui réussissent à nous faire sourire à plusieurs reprises. Les dialogues n’en sont que plus incroyables !

Je découvre la plume de David Eddings avec ce premier tome et je n’ai pas mis trop de temps à apprécier son style. C’est très imagé et les descriptions – nombreuses – font en sorte qu’on s’imagine très bien les scènes dans notre tête. La trame de fond est pourtant très simple et il faut dire que l’histoire est un peu lente à démarrer au début. Toutefois, le style presque poétique qu’emploie Eddings pour nous partager son récit est tellement accrochant qu’on ne peut faire autrement que de s’immerger dans l’histoire.

C’est donc un premier tome assez léger qui pose des bases solides pour une suite qui s’annonce des plus intéressante. Une suite que je ne laisserai pas trop longtemps de côté !

26/10/2018

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