Auteur : Terry Pratchett

Pages : 412

ISBN : 2-84172-061-6

Les Annales du Disque-monde, T10

La manivelle tourne…
Et les diablotins se décarcassent dans la boîte à images.
Car un alchimiste d’Ankh-Morpork a découvert la magie des images animées. Une activité fébrile s’empare d’une colline déserte au bord de l’océan : Olive-Oued.

« Du friçon ! De l’aventure !
Avec les étoiles
**Victor Marasquino** et **Delorès de Vyce**
Et avecque mille éléfants !
Une daibauche de passionne et de grands aiscaliers sur fond d’hystoire tumulte-tueuse : QUAND S’EMPORTE LE VENT D’AUTAN. »

« Après le pestacle, l’Antre à Côtes de Harga vous attend. Sa cuisine gaz trop gnomique. »

Mais les rêves d’Olive-Oued cachent un noir mystère qui menace le Disque-monde.
Il était une fois à Olive-Oued…

Note

Olive-Oued, qui est une vraie caricature de la ville de Hollywood, n’est pas un endroit comme les autres. Une force mystérieuse y attire les gens et les manipule de façon subtile… On prend vite plaisir à trouver des similitudes entre le faux et le vrai Hollywood ; pensons seulement au chien très intelligent du nom de Lazzi qui fait souvent tout ce qu’il faut malgré le fait que ce soit souvent avec une certaine chance, ou même la scène la plus populaire du film King King… mais revue cette fois à la façon Pratchettienne ! Pas de doute, Terry Pratchett possède un sens de la parodie très développé.

Certains personnages font cette fois leur apparition pour la première fois en avant plan de l’histoire. Bien que Planteur J’me-Tranche-La-Gorge, célèbre vendeur de saucisse, a déjà été vu auparavant, il nous apparaît ici d’une toute nouvelle façon. Disons qu’il possède un côté très développé pour ce qui attrait à l’argent et au bisness. Et bien que certains personnages soient totalement nouveaux – les acteurs Victor et Ginger entre autre – certains noms déjà rencontrés dans les tomes précédents tendent à vouloir s’accrocher à l’histoire. Le célèbre bibliothécaire – oook! – bien que relativement peu présent dans ce récit, réussit encore une fois à être indispensable pour ce roman. Et la Mort, toujours aussi sympathique, trouve toujours le moyen d’apparaître au détour d’un chapitre.

Des drôleries et des absurdités racontées de façon unique, par un auteur unique, ne peuvent que nous faire passer un bon moment de lecture. C’est bourré de jeux de mots et de clins d’œil cinématographiques. On ne s’ennuie jamais avec les aventures du Disque-monde. Les zinzins d’Olive-Oued est vraiment magique. C’est la magie du cinéma, c’est la magie d’Olive-Oued… c’est la magie de Terry Pratchett !

26/05/2011

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