Auteur : Terry Pratchett

Pages : 345

ISBN : 2-84172-094-2

Les Annales du Disque-monde, T12

Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1. – Ça se passe à l’étranger (beurk!), dans la cité lointaine de Genua.
2. – Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3. – Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes quand ils sont manipulés par la redoutable bonne fée Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« Enco an piti zassiette di gombo, ma chè ? »

Note

Douzième roman des Annales du Disque-monde. On peut penser qu’après douze romans l’imagination de l’auteur commence à s’épuiser. Mais il n’en est rien ! Comme toujours l’auteur nous décrit une histoire loufoque qui, racontée de la bonne façon, possède tous les attributs adéquats pour la rendre parfaitement logique. Surtout sur ce Disque-monde où l’illogique n’existe pas…

Cette fois, le lecteur prend plaisir à découvrir tout au long du récit les contes populaires dont l’auteur tire toutes ses idées. Que ce soit le Chaperon Rouge, les trois petits cochons ou le Magicien d’Oz, ces contes revisités à la façon Pratchettienne donne ici un tout nouveau genre. Notons au passage un petit clin d’œil à Tolkien de la part de l’auteur, subtil mais tout de même bien présent.

Les personnages qui habitent ce roman sont parfaitement bien équilibrés. On s’amuse à déchiffrer le langage particulier de Mme Gogol et on ne peut qu’apprécier les aventures du chat Gredin qui ne manque certainement pas d’instinct… Et puis, est-ce seulement possible de ne pas tomber en amour avec ce trio de sorcières bien particulier ? Leur côté légèrement naïf rend le récit tellement intéressant ! Elles se croient tellement supérieures aux genses normales qu’elles ont développé machinalement un côté naïf qui leur va très bien. En fait, elles voient tout ce qui se passe autour d’elles sans réellement se préoccuper de rien ou de personne en particulier… outre la raison de leur présente en ce lieu. Leurs discussions donnent souvent lieu à des répliques pour le moins désopilantes ce qui procure de nombreux rires garantis !

Une écriture simple, des idées simples, des personnages remarquables et ajoutez une touche d’humour à la Terry Pratchett. Et voilà le Disque-monde ! J’adore !

08/01/2012

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