Auteur : Dominic Bellavance
Pages : 302
ISBN :
978-2-89803-357-5

Après avoir fui une vie turbulente, Olivia Jills a étudié pour devenir scientifique. Elle travaille désormais au laboratoire Anima où elle mène un projet de recherche illégal. Le produit qu’elle développe : l’Afamort, une pastille qui permettrait aux personnes fraîchement décédées de revenir à la vie.

Les arcurides mettront tout en oeuvre pour s’approprier cette promesse d’immortalité. Mais encore doivent-ils s’assurer que l’Afamort fonctionne vraiment avant d’y investir leur confiance. Pour en avoir le coeur net, ils mèneront leur propre expérience.

Quoi de mieux, alors, que d’utiliser une ex-menvatt comme cobaye?

Note

Menvatts, c’est une série de roman de science-fiction horrifique écrite par des auteurs différents, basé sur l’univers imaginé par Michel J. Lévesque, auteur de nouvelles précédemment publiées dans la revue Solaris sous le nom des Clowns Vengeurs. Imaginez une ville dans le future, après le grand cataclysme, dans laquelle les Menvatts – sorte de tueurs à gages qui se déguisent en clowns – sont utilisés par qui le veut pour éliminer quelqu’un : un meurtrier, un mauvais employé, ou juste une personne qu’on n’aime pas. Le gouvernement en place ne pouvant pas se débarrasser des Menvatts sans soulever l’ire de la population, ils ont plutôt misé sur des super-soldats pour les combattre et en apprendre plus sur eux, les Arcurides. Une fois qu’on sait tout ça, on peut embarquer sans problème dans cette série de romans.

Dominic Bellavance nous présente une histoire sur ces clowns vengeurs qui est franchement très intéressante ! L’idée d’une pastille qui a les facultés de rendre quiconque qui la consomme immortel à de quoi accrocher le lecteur rapidement. Et pourtant, là ne réside pas seulement la seule bonne idée de cet auteur. Les Arcurides mettront tout en oeuvre pour s’assurer que ce produit fonctionne et pour se faire, ils n’hésiteront pas à user de tous les moyens possibles et imaginables ! Et là, ça donne froid dans le dos, croyez-moi !

Le style de Dominic Bellavance est très addictif. On s’attache aux personnages, à Olivia Jills bien sûr, mais aussi l’Arcuride qui la pourchasse, un certain Sardomax que nous suivons de plus près en deuxième partie de roman. J’ai rapidement été happé par les idées de cet auteur qui ne peuvent laisser quiconque indifférent. L’action ne manque pas et chaque chapitre amène son lot de péripéties et de stresse qui rend l’idée de laisser ce roman de côté difficile à accepter.

Entre science-fiction et horreur, entre frissons et émotions, entre espoir et désespoir, Dominic Bellavance signe avec ce Menvatts un roman efficace qui démontre un talent certain pour raconter ses idées. C’est une lecture très intéressante que ce Menvatts. Le texte est fluide et juste et le tout est très bien mené d’un bout à l’autre du récit. Ces clowns vengeurs – les Menvatts – ont de quoi donner des frissons. Le maquillage y est pour quelque chose, bien sûr. Il est glauque et a tout pour glacer le sang de celui qui se retrouve en face de l’un d’eux. Mais maintenant imaginez que le Menvatts n’est plus le prédateur, mais plutôt la proie. La proie d’un Arcuride cruel et sans pitié. L’horreur prend alors une place importante et l’angoisse monte efficacement… et là, il en vient très difficile de ne pas vouloir continuer sa lecture !

Décidément, cette série sur les Menvatts a de quoi me plaire ! Celui-ci en particulier donne facilement des frissons. Des frissons d’horreur, bien sûr, mais pas seulement. Il y a aussi des frissons de plaisir, le genre de frissons qui nous lient aux personnages. S’ils sont à peine survolés en début de roman, au fil des pages une véritable connivence s’installe entre eux et le lecteur, rendant la fermeture définitive du livre un peu amer. J’adore quand ça fait ça… parce que ça veut dire que l’auteur a clairement réussit son pari !

J’ai adoré !

14/05/2019

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