Auteur : Ray Bradbury

Pages : 213

ISBN : 978-2-07-041573-1

451 degrés Fahrenheit est la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société futuriste où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Le pompier Montag se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Note

Les romans d’anticipation offrent toujours au lecteur une vision du futur qui est propre à chaque auteur. On aime ou on n’aime pas. Le plus gros défaut de ce genre de récit est que la plupart vieillissent très mal. Ce qui est tout de même normal puisque même aujourd’hui il nous est impossible de connaître l’évolution de la technologie, et donc de prédire son développement dans les prochains 50 ans. Outre cette discordance, il est malgré tout possible d’apprécier pleinement l’histoire…

… Ce qui n’est peut-être pas le cas ici pour moi. L’histoire en tant que tel est très bien. Comme tous lecteurs, j’aime bien les livres et de ce fait, lire un récit sur un futur où tous les livres sont interdits est certes attirant. Mais le début m’a paru terriblement long, presque ennuyant par moment. C’est un peu comme si le début est absent puisque nous sommes immédiatement plongé dans ce futur sans réellement comprendre. C’est en tournant beaucoup de pages que nous finissons par saisir. L’auteur nous explique un peu tardivement et un peu gauchement où mène l’histoire, et finalement, quand l’action commence, nous voilà déjà à la fin. À l’instar du début, cette fin est très précipitée, comme si l’auteur voulait en finir le plus vite possible. Une conclusion aussi hâtive n’a pas réussit à combler mes attentes, ce qui est dommage puisque, comme je l’ai mentionné, l’histoire est vaguement intéressante.

Entre ce début et cette fin, l’auteur nous décrit un monde qui fait tout de même froid dans le dos. Une société où tout est totalement différent d’aujourd’hui, autant pour la technologie que pour la mentalité des citoyens. Un lavage de cerveaux à grande échelle serait peut-être l’expression qui s’approche le plus de ce qui est décrit dans ce livre. L’auteur à le grand mérite d’écrire son texte presque de façon poétique par moment tout en étant légèrement voilé et sombre. On ressent donc très bien le désespoir du personnage principal lorsqu’il décide de contrevenir à la loi. Malgré tout, je suis resté sur ma faim. L’histoire n’est pas assez approfondie pour me permettre d’apprécier pleinement ce roman.

06/07/2011

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