Auteur : Stephen King

Pages : 1183

ISBN : 2-7242-6910-1

Malgré toutes les précautions, un virus s’échappe d’un centre de recherches de l’armée américaine. Son taux de contamination serait de 99.4 %. Une épidémie de « super-grippe » se répand alors, d’abord en Amérique, puis dans le monde entier. La civilisation s’effondre, totalement ravagée. Seuls une poignée de survivants naturellement immunisés au virus parviennent à survivre.
Les survivants commencent à avoir des rêves. Certains voient une vieille femme, Abigaël, d’autres un Homme Noir, sans visage et ténébreux : Randall Flagg. Autour de ces deux figures vont se constituer deux communautés, qui vont s’affronter, répétant la perpétuelle lutte entre le Bien et le Mal. La Mère Abigaël va devenir le guide spirituel de l’une des deux factions et les conduire jusqu’à la ville de Boulder, dans le Colorado, où ils vont s’évertuer à rebâtir une société. De son côté, Flagg a rassemblé ses partisans à Las Vegas où il fait régner l’ordre et la discipline, utilisant les moyens les plus extrêmes comme punition pour les contrevenants.

Note

C’est toute une histoire que nous raconte le King dans ce roman ! Et elle commence sans détour avec ce que la plupart pense être une simple épidémie de grippe, mais qui au final se traduira par la mort de presque toute la population mondiale. On peut le dire, ça commence fort ! C’est surprenant avec quelle rapidité on tourne les pages en début de roman tellement le style est poignant.

Bien sûr, comme pour pratiquement tous les romans de Stephen King, certains passages peuvent sembler trainer en longueur, voir même être carrément inutiles à l’histoire. Mais c’est là tout le génie de l’auteur car ces passages ne sont jamais inutiles – et nous nous en rendons compte bien assez vite en avançant dans l’histoire – mais surtout, ces passages ne semblent jamais être trop longs pour le lecteur. Pour écrire une histoire aussi complexe, avec autant de pages, il est certain que quelques passages semblent plus longuets que d’autres. Mais le King réussit toujours à nous surprendre au détour d’un chapitre et c’est ce qui donne la force de son roman.

Stephen King démontre encore une fois son génie en écrivant une telle histoire. Son style parfaitement bien travaillé réussit à rendre tout à fait réel ce qu’il nous décrit, de par la force de ses descriptions principalement. Chaque petit détail qu’il nous transmet ne fait que rendre le tout encore plus réaliste et… effrayant.

Ces descriptions aussi détaillées se retrouvent aussi chez les personnages. L’auteur prend le temps de nous les faire connaitre, nous aidant ainsi à les aimer et à s’attacher à eux avec une aisance surprenante. Nous savons pratiquement tout d’eux ; leur passé, leur forces et leur faiblisses, mais surtout leur réaction face à une catastrophe aussi grande que celle qu’ils vivent. Je me suis attaché tellement facilement à ces personnages qu’en refermant le livre pour la dernière fois je savais qu’ils me manqueraient.

Si le nombre de pages ne vous effraie pas, lancez-vous. Parce que ce roman mérite pleinement qu’on s’y attarde. L’histoire qu’il contient est vraiment incroyable et certains passages démontrent très bien que l’homme doit inévitablement se poser des questions sur ses façons de faire. Ce roman a été écrit il y a plusieurs années. Mais il aurait tout aussi bien pu être écrit l’année dernière puisque le récit qui y est décrit est encore – et probablement pour toujours – d’actualité.

15/06/2012

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