Auteur : Joël Dicker

Pages : 664

ISBN : 978-2-298-07037-8

À New York, au printemps 2008, lorsque l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Note

Voilà un roman qui – je dois l’avouer humblement – ne m’a pas du tout inspiré lorsqu’on me le prêta en me disant qu’il fallait absolument que je m’y intéresse parce qu’il en vaut largement la peine…
Oui… bon.
Ce n’est pas du tout le genre de lecture qui m’interpelle en général, mais je me dis que comme je suis ouvert à connaître d’autres styles littéraires – après tout ne le dis-je pas dans ce blog? –, je n’ai rien à perdre à le prendre et le laisser choir sur une tablette de ma bibliothèque, à côté des innombrables livres que j’ai déjà à lire, jusqu’à ce que j’y porte un œil un peu plus scrutateur. Et c’est ce que j’ai fait quelques longues semaines plus tard, alors que j’ai décidé de le prendre et d’en lire le premier chapitre, juste pour voir « si »…

… Et puis voilà, le « si » fut plus fort que moi! Entre rebondissements inattendus, fausses pistes et révélations chocs, l’auteur tisse parfaitement une intrigue qui tient la route et qui captive le lecteur, le poussant à vouloir en savoir toujours plus. La vérité sur l’affaire Harry Quebert est le genre de roman qui éloigne sans cesse le sommeil, le genre de roman dont on veut toujours en savoir plus pour vérifier nos doutes… pour toucher enfin à cette vérité qui se dérobe constamment en tournant les pages.

Ce qui est fascinant avec ce livre c’est qu’il raconte beaucoup en même temps. Le thème central est bien sûr le meurtre d’une jeune fille de quinze ans et tout tourne autour de ça. C’est une histoire d’enquête sur le meurtre trente ans plus tard, mais c’est aussi une histoire d’amour, de mensonge, de combat livré en parallèle par l’auteur qui doute de lui, tout ça intriqué à l’enquête principale… un peu comme un roman dans un roman. On apprend à vivre dans ce petit coin de pays où tout le monde se connait, on apprend à aimer les personnages et on apprend aussi à se faire la réflexion sur la vie, sur les notions de bienséances et l’importance du regard des autres.

Depuis le début je ne fais que relater du positif sur ce roman. Pourtant il serait facile de tomber dans le méchant et sortir les égarements et les erreurs que l’auteur ait pu glisser au travers son récit. Ce n’est pas un roman exemplaire, mais la maitrise dont fait preuve Joël Dicker balaie facilement du revers de la main les exigences des lecteurs assidus pour permettre à tous de passer un bon moment. C’est une histoire habilement menée qui intrigue le lecteur jusqu’à la dernière page.

Comme il est dit en toute fin de roman : « Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé »… et c’est ça… c’est tout à fait ça!

05/10/2014

1 réponse
  1. Océane - Entournantlespages
    Océane - Entournantlespages dit :

    Moi non plus, il ne me faisait pas vraiment envie de prime abord mais après tous ses avis élogieux c’est vrai qu’il commence à m’intriguer…

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