Auteur : Dan Simmons

Pages : 282

ISBN : 978-2-266-17327-8

Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s’entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l’Hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s’annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c’est d’envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur a dit d’emblée : Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C’est notre dernière chance.  » Mais les pèlerins n’y comprennent rien, et ne se connaissent même pas ! Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l’on s’aperçoit vite que nul n’a été pris au hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, parait avoir fait preuve d’une lucidité… diabolique. Et d’une cruauté… raffinée!

Note

La S-F comme on la retrouve dans Hypérion a souvent mauvaise presse. Les critiques ne sont pas toujours des plus favorables avec ce genre de récit compte tenu qu’il est difficile d’envisager un futur plausible pour les lecteurs… surtout à long terme. Quant à ce Hypérion de Dan Simmons, d’aucuns prétendent que c’est l’œuvre majeure de l’auteur alors que d’autres parlent tout simplement de pur chef-d’œuvre de la science-fiction moderne.

Ce qui m’a le plus impressionné dans ce récit c’est la facilité avec laquelle l’auteur nous embarque dans l’histoire en utilisant un certain langage littéraire qui nous est alors inconnu, mais de façon à ce que le lecteur comprenne aisément le sens de chaque terme utilisé. On intègre l’histoire, on s’immerge totalement dans l’univers que nous dépeint Dan Simmons, avide d’en apprendre un peu plus sur ces mondes inquiétants.

La richesse du récit passe par toutes sortes de thèmes intéressants ; l’intelligence artificielle, la religion, la politique… le tout saupoudré de voyages spatiaux et de technologies avancées. Il m’est difficile de juger convenablement cette œuvre compte tenu que la fin de ce petit roman n’est pas réellement une fin à proprement parler. Rien n’est abouti, aucunes réponses et de nombreuses questions en tête. Mais la curiosité ne peut que pousser le lecteur à vouloir s’acharner sur cette histoire et de prendre immédiatement le roman suivant. Ne pas continuer serait comme abandonner ces personnages dans leur aventure, dans ce qui les attend… Et bien franchement, après en avoir appris – aussi peu soit-il – j’ai juste le goût de continuer, de savoir ce qui se passera, d’en apprendre plus sur Hypérion.

Le don d’écriture de Dan Simmons semble être sans limite. EntreL’échiquier du mal, Drood et Hypérion, il n’y a rien de semblable. Le talent incroyable de cet auteur ne se limite pas seulement à son style littéraire, son imagination et ses idées sont tout aussi exceptionnelles. Et il n’y a pas de doute, il sait les mettre en valeur!

18/01/2016

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *