Auteur : Stephen King

Pages : 388

ISBN : 2-226-08808-3

Dans la petite ville paisible de Wentworth, en plein coeur des Etats-Unis, règne une chaleur caniculaire. En fond sonore, ce symbole rassurant de la vie banlieusarde : le ronronnement régulier des tourniquet d’arrosage. Une fin d’après-midi comme tant d’autres ; cependant, le tonnerre se met à gronder et, au même moment une fusillade éclate, bouleversant la quiétude de la population. Puis les montres s’arrêtent, le numéro d’urgence de la police ne répond plus. Et la terreur s’empare de tous. Lorsque la voiture de Mary Jackson déboule à tombeau ouvert, on est bien loin de cette fin de journée paresseuse de juillet… Que s’est-il passé ? Qui peut bien en vouloir à cette localité sans souci ?

Note

Les fans de Stephen King le savent, Richard Bachman n’est rien d’autre qu’un pseudonyme sous lequel le maître a publié plusieurs romans à succès, dont celui-ci. Lors de la sortie du roman Les Régulateurs sous ce pseudonyme, Stephen King publia aussi – sous son vrai nom cette fois – le roman Désolation dans lequel nous retrouvons les mêmes personnages dans une histoire totalement différente. Je n’ai pas encore lu ce dernier, mais après avoir terminé ce roman-ci, je peux très clairement dire que j’ai hâte de le lire!

Les Régulateurs nous transporte dans un petit quartier bien tranquille de l’Ohio ou les habitants vivront le pire cauchemar de leur vie… et c’est peu de le dire! Le mot « carnage » me vient aussitôt en tête. C’est une histoire sanglante et bien gore comme Stephen King sait si bien le faire. Son talent pour installer la peur au cœur de ce roman a de quoi donner des frissons aux plus durs d’entre nous. Sa plume assassine ne peut que nous surprendre au tournant d’un chapitre, nous laissant sans voix devant la brutalité des gestes commis.

C’est brutal, voilà le bon mot. Mais c’est terriblement bien mené! Le côté imaginatif ne peut qu’être salué par le lecteur. L’horreur se mélange au fantastique, voire même à la S-F par moment, et ça donne tout un effet. L’auteur jongle entre l’histoire elle-même et le journal tenu par l’un des personnages, ce qui a pour effet d’amener immédiatement le lecteur dans le vif du sujet sans perte de temps. Le récit en lui-même est expéditif, un peu à la façon d’un « rentre-dedans » explosif.

L’histoire en tant que tel n’est pas des plus effrayantes en soit, mais la façon dont l’auteur nous amène le récit, la façon qu’il a de jouer avec les peurs des gens et le côté psychologiques de ses personnages donnent un sentiment de frayeur bien réel au lecteur. Et le surnaturel qui flirte avec tout ça nous donne des passages très glauques et terrifiants par moment.

C’est un roman relativement court qui se lit très bien et qui fait ressentir juste assez de frissons pour nous empêcher de le laisser de côté trop longtemps. Désolation serait meilleur selon certains? J’ai juste hâte de le découvrir par moi-même!

13/01/2016

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