Auteur : Patrice Cazeault

Pages : 662

ISBN : 978-2-89786-973-1

Myr :

Deux années se sont écoulées depuis l’insurrection qui a secoué Averia. Sur la colonie occupée, la vie a repris son cours normal. La nomination d’Haraldion, l’allié de Seki au temps de son emprisonnement, au poste de Gouverneur laisse présager un avenir meilleur pour les habitants de cette planète.

Alors que Seki s’efforce de rattraper son retard dans ses études, Myr, elle, éprouve plus de difficultés à retrouver une vie paisible. La révolution qu’elle chérissait de tout son être lui a été arrachée des mains et ce qu’elle a vu sur Terre a terminé de souffler ses convictions.

Dans l’obscurité, à l’abri des regards, Myr se lie à des gens dangereux.

Partagée entre son désir de protéger sa famille et sa quête pour rallumer les braises qui agonisent en elle, Myr posera des gestes qui enflammeront beaucoup plus que son propre coeur.

Chernova :

Annika a commis l’irréparable.

Traquée par les agents que son oncle a lancés à ses trousses, elle se réfugie dans le Hakana, le quartier le plus obscur et le plus méprisé de l’orgueilleuse capitale tharisienne.

Sachant qu’elle a porté un coup dur à la cause que défendent ses amis, Annika évite les contacts avec Irion et Karalion. Dans l’ombre, elle préfère tout recommencer à neuf, avec quelqu’un qui ignore toute la portée de la haine qu’elle dissimule derrière son masque noir.

Toutefois, lorsque le déferlement des hordes humaines, lancées à l’assaut des frontières de la fragile Alliance, force les Amiraux à ratisser les ruelles de ses ghettos à la recherche de nouveaux soldats, les fondations de la nouvelle vie d’Annika sont balayées en une seule nuit.

Dans un geste désespéré, elle prend un pari risqué.

Coûte que coûte, elle doit retrouver Chernova.

Note

Je me souviens avoir adoré la première intégrale de Averia, j’y avais découvert un univers très intéressant et des personnages forts et passionnants à suivre. Ce deuxième opus m’attendait depuis plusieurs mois déjà, bien sagement installé sur sa tablette se demandant quand j’allais mettre la main dessus. Et puis je l’ai enfin sorti… Et même si ça fait plusieurs longs mois que j’ai terminé le premier, il ne m’a pas fallu longtemps pour retomber dans cette histoire et en apprécier les pages.

Décrire en quelques phrases ce que la série Averia représente est assez difficile. Trop de bonnes choses se bousculent dans ma tête. L’histoire, le monde et les colonies que Patrice Cazeault nous partage avec cette saga est tout simplement époustouflant ! Il nous amène vers d’autres mondes, loin de notre petite planète Terre, un monde où la guerre entre les Humains et les Tharisiens – qui s’est terminée il y a à peine quelques décennies – menace de reprendre. Et dans tout ça, on suit quelques personnages clés dont la suite du conflit dépend.

Encore une fois, cette intégrale regroupe deux romans. D’un côté, les Humains et leur vision de ce monde où la paix est inévitablement sur le point de basculer, et de l’autre, la vision Tharisienne. Dans chacune des histoires, il y a le même attachement envers les personnages. Un attachement sincère et sans retenue.

Retrouver cet univers m’a rendu heureux. Heureux de retrouver cette histoire, heureux d’avoir un Cazeault entre les mains. Le style de Patrice Cazeault est encore une fois presque sans faille. Sa plume me rejoint tellement facilement, tellement qu’à chaque fois que je tiens l’un de ses romans entre mes mains, je sais d’avance que je passerai un bon moment de lecture. Et ce fut bien le cas ici !

Terminer ce deuxième intégrale me rend un peu triste. Parce que maintenant, il ne me reste qu’un seul Cazeault dans ma bibliothèque. Son style me rends addictif, j’ai le goût de prendre ce dernier tome immédiatement et de terminer cette grande histoire. Mais la patience est une vertu. Attendre pour pouvoir apprécier encore plus… Attendre parce que je ne veux pas me retrouver sans Cazeault dans ma pile à lire (PàL).

De la science-fiction comme j’aime. Lancez-vous dans cette série made in Québec ! C’est du bonbon pour tous les amateurs du genre !

14/05/2021

« Je me tue. Kodos avait raison. La Terre n’était pas comme je l’avais imaginée. Je croyais que nous débarrasser des Tharisiens réglerait tous nos problèmes, mais j’avais vu des choses bien pires encore sur Terre. Notre planète d’origine était sale, encombrée, essoufflée. Il m’avait semblé que l’injustice y régnait en maître. Seki et Haraldion visitaient les monuments et les quartiers riches, mais moi je ne voyais que la saleté et la pauvreté qui recouvraient tout le reste. »

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