Auteur : Paulo Coelho
Pages : 251
ISBN : 2-253-15439-3

Éternelle question du Bien et du Mal. Pour nous conter cette parabole, Paulo Coelho a transformé le fruit du savoir en lingots d’or, et le jardin d’Éden en petit village perdu dans les montagnes, somnolant dans une paisible béatitude. Et le serpent tentateur, voyageur élégant et beau parleur, a choisi pour médiatrice Chantal Prym, jeune et jolie barmaid. Décor d’une biblique simplicité, pour cette fable discrètement parfumée au soufre. Coelho dissèque et manipule ses personnages comme des marionnettes, dans ce monde tout bruissant d’ombres, d’anges et de démons bavards, où la mort ne se cantonne pas aux cimetières, mais reste toujours intimement liée à la vie. Alors, les hommes sont-ils bons ou mauvais ? Et Dieu s’intéresse-t-il à leur sort ? Les âmes ici se creusent comme des gouffres, où tourbillonnent le chaos des pulsions, des frustrations, la fascination et l’horreur de l’ennui. Forces contraires, qui se paralysent ou se décuplent.

Note

Voilà le premier roman de Paulo Coelho qui se retrouve entre mes mains. Et j’ai lu ce roman parce que j’ai participé à un livre voyageur via le forum Le Jardin des Lectures. Ce roman vient directement de la France. Cet auteur ne m’a jamais vraiment inspiré, son roman L’Alchimiste étant dans ma PàL depuis telllllement longtemps. Je ne suis pas du tout fan des romans où la Bible prend une place importante, n’étant pas croyant moi-même. J’ai trouvé, avec ce livre voyageur, que le temps était venu de me lancer dans un récit de ce fameux auteur…

Quoi dire donc de cette lecture ? Je n’en sais trop rien. J’avoue humblement que les passages bibliques m’ont grandement ennuyé. Toutefois, j’y voir là une façon de rendre le récit plus profond. Disons que ça donne un sens un peu plus « réel et crédible » à l’histoire. Outre ces moments qui ne m’ont pas plu, je peux tout de même dire que cette histoire porte à réfléchir. Il n’y a pas de superflus et l’intrigue est intéressante. Forcément, la confrontation entre le Bien et le Mal est un sujet plus qu’abordé dans la littérature, mais j’ai aimé la façon dont l’auteur nous transmet son histoire, un peu à la façon d’un conte. Et comme c’est le cas dans tous les contes, il y a une morale. Laquelle ? Ça je vous laisse le plaisir de la découvrir !

L’écriture de Paulo Coelho est intéressante. C’est fluide et facile à lire. Très facile à lire pour être exact. Sa plume est simple, mais je crois que c’est surtout son talent pour raconté des histoires qu’il faut prendre en compte. Car voyez-vous, n’aimant pas les récit à caractère religieux, j’ai débuté cette lecture presque à contre-coeur… ou du moins sans aucun enthousiasme. Au final toutefois, je peu dire que Paulo Coelho à su me titiller suffisamment pour me donner envie de finalement lire son chef-d’oeuvre qu’est L’Alchimiste. Et juste pour ça, je suis heureux d’avoir lu ce roman !

Les personnages, quoique secondaire par rapport au sujet principal du roman, sont intéressants et parfaitement crédibles. La plume de l’auteur est simple, mais agréable. Malgré les références religieuses, j’ai réussi à apprécier les personnages et l’histoire de leur village. C’est une lecture qui me sort complètement de ma zone de confort, mais je suis heureux d’avoir fait fi à mes préjugés et d’avoir participé à cette lecture commune. L’histoire fait réfléchir grandement et mérite de s’y attarder un tant soit peu.

Le Bien, le Mal… lequel des deux règne dans notre société ?

10/08/2019

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