Auteur : Stéphane Simard

Pages : 224

ISBN : 978-2-9819179-5-9

Au Québec, environ une personne sur sept possède un casier judiciaire…

Julien Dion n’a jamais eu de job. Même en contexte de pénurie de main-d’œuvre, on n’embauche pas un ex détenu schizophrène dans la trentaine sans expérience.

Participer à un week-end d’essais cliniques en échange d’une rémunération devient donc une solution intéressante sauf si on se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment.

Plongé malgré lui au cœur d’une enquête policière et hanté par les fantômes de son passé, le jeune homme devra apprendre à faire fi de l’opinion des autres pour mieux s’accepter afin de réintégrer la société et enfin vivre la vie qu’il convoite, mais peut-on vraiment de se libérer des étiquettes?

Note

Troisième roman de Stéphane Simard qui se retrouve entre mes mains. Encore une surprise par la poste, je ne m’y attendais pas. Ses deux premiers romans – Hook et Liberté 56 – ont étés de bonnes lectures. Des grandes lignes qui ne me rejoignent pourtant pas vraiment, mais un style plein de suspense qui accroche. Après avoir passé un bon moment avec les deux autres, j’étais un peu nerveux à l’idée de me lancer dans un autre récit de cet auteur. Et pourtant…

Le texte de Stéphane Simard est toujours aussi fluide à lire. Les pages tournent rapidement, le sujet principal mis en contexte immédiatement. Le suspense est encore présent, peut-être même un peu plus que les romans précédents.

Cette fois-ci, nous suivons un jeune homme du nom de Julien Dion. Il se cherche une job depuis belle lurette, lui qui est un ex-détenu. Ce n’est pas facile pour lui, les gens n’ayant pas le goût de se retrouver avec un ancien prisonnier à leur travail. Il se tourne donc vers les essais cliniques en échange de rémunérations. Seulement voilà… L’étiquette d’un ex-détenu ne disparait pas tout seul. Vient ensuite une succession de mauvaises idées qui le plongera dans une enquête policière bien plus grosse qu’il en était visible au début.

Des croisements avec les deux romans précédents – personnages, lieux – apporte un côté plus grand à l’histoire. Ainsi, la conférencière Kim Roy qui a été vu dans le roman Liberté 56, prend une place assez importante dans le récit. Ça n’apporte rien de spécial au texte et pourtant ça change tout. C’est comme si l’univers de l’auteur prenait une forme plus imposante et plus détaillée, ce qui donne l’impression au lecteur d’une histoire plus complète. C’est intéressant !

C’est un petit roman que ce Judi. Le roman atteint les 220 pages avec peine. Et malgré tout, l’histoire est complète et en possède assez pour assurer un bon moment de lecture !

Merci encore à à Stéphane Simard pour l’envoi de ce roman !

03/02/2023

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