Auteur : Stephen King

Pages : 502

ISBN : 978-2-226-46088-2

« Les Langoliers arrivaient. Pour les paresseux, les incapables, exactement comme son père l’avait prédit. »

À bord d’un vol vers Boston, dix personnes se réveillent, seules dans l’avion. Le reste des passagers s’est volatilisé. L’avion se tient sur un tarmac désert du Maine.

Attentat, complot, faille temporelle ? Chacun a une théorie, mais c’est sans doute Dinah, une petite fille aveugle, qui en sait le plus long.

Et c’est elle qui, la première, entendra ce bruit sourd, qui se rapproche…

Note

Les Langoliers est une nouvelle parue la première fois dans le recueil de nouvelles Minuit 2. Le récit raconte l’histoire de certains passagers du vol 29 à destination de Boston. Tous endormis durant ce vol de nuit, les voilà seuls dans l’avion à leur réveil. Des passagers qui ont disparus il ne reste rien, sinon quelques bijoux et autres effets personnels… allant même jusqu’aux plombages. Quelque chose s’est produit à plusieurs milliers de pieds d’altitude, mais quoi ? Et pourquoi est-ce seulement les passagers endormis qui n’ont pas disparus ? De toutes les personnes présentes dans l’appareil, il n’en reste que dix. Pire encore, les villes que cet avion survole, et même l’aéroport de leur destination finale, semblent…totalement vide.

Imaginez vous réveiller dans un avion, le pilote n’est plus là, tout comme la majorité des autres passagers, et cet avion file sur le pilote-automatique avec une tour de contrôle silencieuse. Y’a là de quoi donner des frissons aux personnes qui n’aiment déjà pas prendre l’avion. Stephen King a une façon bien à lui d’emporter son lectorat dès le début de son récit en nous présentant des personnages d’une profondeur et d’une complexité intéressante. Et une fois ceux-ci bien installés, le suspense embarque tranquillement et monte de façon surprenante jusqu’à la fin.

Les Langoliers est une nouvelle très intéressante. Le texte m’a captivé du début à la fin et j’ai été surpris quelques fois à frissonner au tournant d’un chapitre. Le côté fantastique est simple et efficace. Stephen King n’est pas surnommé « Le Maitre » pour rien. Son talent se faufile partout et il trouve toujours un moyen de rendre ses histories flippantes juste ce qu’il faut. Il réussit ici à rendre une atmosphère anxiogène en peu de temps, donnant au lecteur le sentiment de suffoquer parfois avec les personnages.

J’ai embarqué dans ce vol 29 en direction de Boston. J’ai voyagé avec les passagers et j’ai vécu le stresse avec eux. J’ai entendu les bruits horribles des Langoliers au loin qui se rapprochent. Malgré les turbulences, je me suis accroché fermement à ce livre. Le texte est addictif et d’une efficacité déroutante. J’adore cet auteur, j’adore sa plume et j’adore lorsqu’il m’embarque dans son imaginaire débordant !

30/01/2022

« Il faut que nous partions d’ici. Vite. Parce qu’il y a quelque chose qui vient. Une chose mauvaise, qui fait un bruit de crépitement. »

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