Auteur : Terry Pratchett

Pages : 189

ISBN : 2-277-24180-5

Le Grand livre des Gnomes, T3 Les aéronautes

Décidément, les humains sont incorrigibles. Où que s’installent les gnomes — le Grand Magasin, la carrière abandonnée…-, on vient les embêter. Pourtant, il reste un espoir : le grand Vaisseau qui les a conduits sur Terre est toujours là, au-dessus du ciel, après quinze cents ans.

L’espace, c’est froid, ça manque d’air et c’est loin, surtout quand on est tout petit. Par chance, il y a en Floride un machin qui peut conduire les gnomes à bon port. Un satellite, ça s’appelle. Il suffit donc d’aller là-bas et de grimper discrètement dans ledit satellite.

Oui, mais c’est où, la Floride ? On y va comment ?

Bah ! Quand on a volé un camion… pourquoi ne pas emprunter ce drôle de camion doté d’un nez pointu et de deux ailes ? Le Concorde ça s’appelle.

Bon, allez, c’est reparti mon riquiqui, attachez vos ceintures !

Note

Encore une fois, Terry Pratchett vient me rejoindre avec une facilité déconcertante avec ce petit roman. Les aéronautes est le dernier de la saga du Grand Livre des Gnomes de cet auteur. Nous découvrons enfin le fin mot de l’histoire de ces petits êtres qui se battent pour survivre dans le monde des humains. Tout au plus, il y a des légendes sur eux… certains les appellent des farfadets, d’autres les comparent à des petits rongeurs. Ils sont petits, très petits, ils se déplacent vite, très vite et jamais dans la Gnomité un gnome n’a réellement été aperçu par un humain. Jusqu’à maintenant…

Peut-être un peu moins déjanté que la série du Disque-monde, Le Grand Livre des Gnomes reste néanmoins très original et savoureux sur plusieurs points. Il confirme certainement le talent de l’auteur, sa façon de se réinventer et sa façon de toujours bien décrire les scènes de ses histoires. À un point tel qu’il est facile de voir des images dans notre tête, le genre d’images cartoonesques qui colle bien avec le style de Pratchett.

Et à chaque nouvelle histoire, l’auteur calque à sa manière l’humanité et ses façons de faire. J’adore cet auteur. J’aime tout particulièrement sa façon de retourner ça d’un côté et de l’autre, en y intégrant des personnages burlesques dans des situations loufoques pour au final nous sortir une histoire toujours plaisante à lire. C’est toujours un régal !

Retrouver les personnages de cette saga fut un vrai bonheur. Le style de l’auteur permet de décrocher de la réalité le temps de quelques heures. C’est doux, c’est drôle, ça fait réfléchir et à chaque fois je passe un bon moment. Un Pratchett restera toujours une valeur sûre pour moi !

21/07/2021

« Les roues passent par ces trous là-bas, fils remarquer Masklinn. Je crois qu’on pourrait grimper jusque-là. »
« Non, intervint le Truc, coincé sous son bras. Vous ne pourriez plus respirer. Il faut être complètement à l’intérieur. Là où volent les avions, l’air est trop léger. »
« J’espère bien, bougonna Gurder. C’est la caractéristique principale de l’air. »
« Vous seriez incapables de respirer, insista le truc avec patience. »
« Ça m’étonnerait, s’entêta Gurder. Je fais ça depuis toujours. »
« Il y a davantage d’air lorsqu’on est au niveau du sol, intervint Angalo. J’ai lu ça dans un livre. Tout en bas, il y a de l’air en quantité, mais quand on monte, il y en a beaucoup moins. »
« Pourquoi donc? »
« Chais pas. Il a le vertige, peut-être. »

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