Auteur : Ernest Hemingway

Pages : 149

ISBN : 2-07-036007-5

Le roman met en scène deux personnages principaux : Santiago, un vieux pêcheur pauvre, et Manolin, jeune garçon tendre. L’histoire se déroule à Cuba, dans un petit port près du Gulf Stream.

Manolin accompagne Santiago à la pêche, mais ils n’ont rien pris depuis 84 jours. Les parents de Manolin qui trouvent que Santiago est « salao » ou « salado », c’est-à-dire malchanceux, décident qu’il embarquera sur un autre bateau, celui-ci ramène en effet trois grosses prises en une semaine!

Chaque soir Manolin voit le vieux revenir bredouille, cela lui cause une grande tristesse, il l’aide à remonter la barque, les lignes et le harpon. La voile, usée et rapiécée, roulée autour du mât, figure le drapeau en berne de la défaite. Le jeune garçon lui trouve de quoi manger et prend soin de lui, il a peur de le voir « partir », il n’est pas question de pitié, mais d’amour et de respect.

Note

Voici un roman qui se passe de présentation. Ce petit Hemingway est sans nul doute le roman le plus populaire de cet auteur de renom. Et il y a de ces classiques de la littérature qu’on ne peut pas ne pas lire!

La pêche n’est pas du tout un hobby que j’affectionne et j’avais donc une crainte quant à savoir si j’aimerais lire une histoire sur ce sujet. J’ai eu peur de m’ennuyer durant cette lecture. C’est un livre très court, une petite nouvelle qui peine à atteindre les 150 pages. Et durant ces quelques pages, il ne se passe pas grand chose. Il n’y a rien d’extraordinaire, il n’y a rien d’original… Et pourtant, ce roman renferme un vrai trésor pour qui arrive à bien saisir le sens de l’histoire. Je dois être honnête et mentionner que j’ai apprécié ce roman.

C’est l’homme contre la nature, le combat d’un vieux qui n’a pas nécessairement toute sa tête et qui fait tout pour survivre. La sagesse de cet homme à tout pour calmer le lecteur et le rassurer dans les moments difficiles qu’il traverse. Ce vieil homme pour qui le minimaliste est un mode de vie imposé dégage une aura d’authenticité incroyable qui pousse le lecteur à aimer le côtoyer. La patience, le respect, l’amour qu’il éprouve pour son mode de vie de pêcheur est sublime.

Il n’y a pas de doute possible, Ernest Hemingway possédait un vrai talent pour l’écriture. Être en mesure d’écrire une histoire aussi courte et pourtant si majeure dans le domaine de la littérature demande une maîtrise parfaite de la plume.

Le vieil homme et la mer est un classique de la littérature qui a mérité le prix Nobel en 1954. C’est un petit roman de 150 pages, et l’histoire qu’il renferme est une vraie perle!

28/01/2017

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *