Auteur : Terry Pratchett

Pages : 349

ISBN : 2-84172-066-7

Les Annales du Disque-monde, T11

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OUVERT À TOUS
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Du pain sur les quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

Note

Terry Pratchett trouve toujours le moyen de surprendre ses lecteurs avec ses histoires tous plus loufoques les unes que les autres. Encore une fois, il est très intéressant de voir jusqu’ou l’auteur réussit – avec une aisance incroyable – à nous transporter dans son univers unique.

Ici, la Mort est le personnage principal, ce qui n’est certes pas pour me déplaire puisqu’il est sans contredit le personnage que j’aime le plus dans cette série jusqu’à maintenant. Cette fois, il fait des expériences nouvelles sur ce que peut être une « vie normale »… et finalement, il se rend vite compte que ce n’est pas pour lui ! Le problème est que, alors que la Mort fait ses expériences – un peu malgré lui disons-le – plus rien n’est pareil sur le Disque-monde. La vie reste la vie… mais comme la Mort n’est plus là pour s’occuper des morts, leurs fantômes ne peuvent quitter en paix le Disque. Forcément, il y a un surplus à quelque part !

Outre la Mort, plusieurs autres personnages font (ou refont) leur apparition dans ce tome. Je me dois de parler entre autre des mages qui sont réellement tordants. Les mots que l’auteur utilise pour décrire certains passages font en sorte qu’il est très facile de s’imaginer la plupart des scènes dans sa tête un peu à la façon d’un dessin animé comique. C’est d’autant plus vrai pour les mages qui sont souvent très gauche et donc souvent très drôle.
Mademoiselle Trottemenue fut aussi un coup de cœur. Personnage unique dont on ne peut qu’apprécier son franc-parler !

Toujours aussi drôle, toujours aussi unique, toujours aussi incroyable. Le cycle en entier est excellent, mais certains tomes marquent plus l’imaginaire que d’autres. C’est le cas ici. Comment ne pas apprécier cet auteur ? J’ai déjà hâte de lire le suivant !

20/07/2011

« Mon père disait qu’il y avait la mort et les impôts, et que les impôts, c’était le pire, parce qu’au moins la mort vous tombait pas dessus tous les ans. »

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