Auteur : James Dashner

Pages : 408

ISBN : 978-2-266-20012-7

Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d’enfants. Il s’agit d’une ferme située au centre d’un labyrinthe peuplé de monstres d’acier terrifiants. Les ados n’ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ils n’ont qu’un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les « coureurs » parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu’il veut être coureur et résoudre l’énigme du labyrinthe.
Note

Dans la lignée des Hunger Games et cie – dont les succès prennent une telle ampleur que je me sens presque obligé de me les procurer pour en faire la critique par la suite – voilà donc une nouvelle trilogie pour ados et jeunes adultes dont j’entends tant parler… en bien évidement. J’attends en général assez longtemps avant de me procurer ces romans, de peur d’être déçu en lisant ces histoires tant les critiques sont positives à leurs endroits. Je me dis toujours qu’il doit bien y avoir anguille sous roche comme on dit… un petit quelque chose qui fera que je n’aimerai pas ma lecture…

… Et je n’ai pas mis longtemps à mettre le doigt dessus. Car oui il y a un petit quelque chose qui m’a titillé bien assez vite; le style d’écriture manque quelque peu de profondeur à mon goût, les mots se répètent souvent et j’ai à plusieurs reprises eu l’impression que l’auteur manquait d’expérience en écriture. Toutefois – et là c’est très important – cette lacune ne m’a pas empêché de continuer ma lecture. Et la raison en est bien simple; l’histoire!

Quelle histoire! L’auteur prend clairement plaisir à jouer avec les nerfs des lecteurs, donnant des réponses au compte-goutte créant ainsi un rythme somme toute assez lent dans l’ensemble tout en laissant assez d’indices pour nous tenir en haleine tout au long de l’histoire. Le récit est fluide et la fin de chaque chapitre donne le goût d’en savoir toujours plus. De nouvelles situations s’enchainent de page en page ce qui capte assez vite l’attention du lecteur, alors que les personnages prennent de l’ampleur au fil du récit lorsqu’ils commencent à retrouver quelques fragments de mémoires.

Il est vrai que j’ai mentionné que le style d’écriture me semble un peu amateur. Toutefois, James Dashner a le mérite de laisser le mystère entier jusqu’à la toute fin, jusqu’au tout dernier chapitre… pour finalement se rendre compte que c’est en réalité beaucoup plus gros que tout ce qui a été vu durant les 300 pages précédentes! De quoi faire saliver à l’avance sur ce qui viendra dans le deuxième tome. Il est clair que je vais me le procurer et m’empresser de le lire au lieu de le laisser sur sa tablette aussi longtemps que le premier..!

Cette trilogie n’est pas devenue best-seller pour rien. Et aujourd’hui j’en connais la raison! Son écriture simple permet aux lecteurs amateurs de profiter pleinement d’une bonne histoire tout en possédant les atouts nécessaires pour séduire un public plus avertis. C’est peut-être une lecture légère pour ce qui est du choix des mots… mais par la suite j’ai compris que la profondeur de l’histoire elle-même prend rapidement le dessus, au point d’en oublier toutes les lacunes littéraires!

16/09/2014

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