Auteur : George Orwell

Pages : 151

ISBN : 2-07-037516-1

Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu’à ce qu’on puisse lire parmi les commandements :  » Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres.  »
Le parallèle avec l’URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c’est une véritable critique du totalitarisme d’état que développe Orwell.
Note

Je connais George Orwell pour avoir lu son roman 1984. Je me souviens avoir trouvé cette lecture un brin facile même si le sujet en était des plus troublant. Je me souviens aussi avoir trouvé le style littéraire de l’auteur relativement agréable et fluide. Je savais donc que je n’allais pas m’égailler outre mesure en lisant La ferme des animaux, mais je savais aussi que cette lecture ne serait pas des plus ennuyante pour autant.

La plume d’Orwell est toujours aussi simple, bien que le texte démontre une certaine recherche. Les mots choisis ne laissent pas de place à de longues descriptions inutiles. C’est simple et concis tout en ayant un vocabulaire assez varié pour permettre au lecteur de bien se représenter les scènes dans sa tête.

Ce roman démontre, avec une imagination très fertile, un côté très critique de la société, surtout dans le domaine de la politique et de la monté au pouvoir de certains personnages. Chaque animal représente ici une classe sociale de la vie humaine. L’ignorance, la prise de pouvoir par les plus « intelligents », la monté de l’esclavagiste, voire même la dictature. Les mots sont très bien choisis pour permettre à tous de bien comprendre les mauvais côtés de la politique, de bien comprendre à petite échelle jusqu’où l’ignorance de tout un peuple peut les mener.

C’est un petit livre, mais un livre qui fait réfléchir. Une lecture agréable sans toutefois être des plus passionnante. Néanmoins, l’auteur fait preuve d’une imagination débridée pour faire passer ses messages. C’est simple, certes, mais c’est très fort à la fois !

16/05/2018

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