Auteur : J. K. Rowling

Pages : 976

ISBN : 2-07-055685-9

A quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours..

Note

Ma relecture de la série Harry Potter va bon train et c’est avec enthousiasme que j’ai avalé les quatre premiers tomes le plus rapidement possible. La magie débordante de cette histoire ne peut que pousser quiconque s’y aventure à ne jamais lâcher sa lecture et à vouloir commencer immédiatement le tome suivant lorsqu’il est possible de le faire.

Seulement voilà, le cinquième tome est le plus volumineux et j’ai cru bon de prendre une petite pause entre le précédent et celui-ci. Non pas que je ne l’ai pas aimé durant ma première lecture… je me souviens l’avoir bien apprécié. Mais c’est avec les images du film en tête que je l’ai débuté et s’il y a un film de la série que je n’ai pas aimé c’est bien celui-là. Et pourtant, s’il y a bien un film qui n’est pas représentatif du livre, c’est bien celui-là aussi !

Une nouvelle année à Poudlard commence difficilement alors que Harry en aura plein les bras avant même de pouvoir s’y rendre. Immédiatement, le ton est donné ; c’est plus sombre que dans les tomes précédents. Forcément, puisque la fin du quatrième ne pouvait laisser présager qu’un futur angoissant avec le retour de Vol… le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

Le monde des sorciers est maintenant divisé… ceux qui pensent qu’il est revenu, et ceux qui n’y croient pas. Et entre ces deux « pensées », il y a Harry qui a maintenant 15 ans et qui vient de voir (il y a quelques semaines à peine) son ami Diggory mourir sous ses yeux. L’incompréhension et la colère caractérise Harry dans ce tome alors qu’il tente de comprendre toute l’ampleur qu’aura sur lui – et sur tous les sorciers – le retour de Vous-Savez-Qui.

Aux côtés de Harry, il y a bien sûr ses deux meilleurs amis, Hermione et Ronald, qui se passent de présentations. Mais cette fois, plusieurs personnages secondaires entreront dans la grande danse du Bien contre le Mal, garantissant à coup sûr de capter l’attention du lecteur. Chaque petites choses, même celles qui n’ont aucun lien direct avec le filon principal de l’histoire, rendent l’école Poudlard – voire même tout l’univers inventé par l’auteure – tellement vivant. La petite magie continue à émerveiller malgré le tournant sombre que prend le récit.

Les bouleversements et les embûches qui définissent ce roman de près de 1000 pages a de quoi rendre tout amateur de la série encore plus accro qu’il ne pouvait l’être en débutant ce tome. C’est le plus gros roman de la série… et pourtant sa lecture n’en est pas moins facile et fluide que les précédents. C’est un tome riche et très important pour installer les piliers solides de ce que sera le récit par la suite. C’est prenant malgré les quelques petites longueurs mineures, c’est angoissant, triste, drôle… Comme le dit Ron : «On ne peut pas ressentir tout ça en même temps sans exploser ! » Eh bien si, c’est parfaitement possible ! J. K. Rowling sait clairement comment s’y prendre pour assurer que tous et chacun en aura pour son compte.

Il ne faut pas se limiter à sa grosseur qui peut faire peur, parce qu’à l’intérieur se cache un récit des plus mouvementé et des plus passionnant. Cet immense roman en a beaucoup à révéler à son lecteur et c’est avec une plume incroyable et des prouesses remarquables que J. K. Rowling réussi à hisser cette histoire au rang de véritable phénomène littéraire. En débutant le roman on se rend vite compte que ce sera plus sombre. Et par la suite, la pression ne fait qu’augmenter au fil du récit pour finalement exploser en une finale riche en événements qui donne clairement l’envie de continuer sans tarder avec le tome suivant.

09/01/2018

2 réponses
  1. Jaimelire
    Jaimelire dit :

    Harry Potter, j’adore tout simplement et c’est pour le meilleur de tous les temps, même si j’ai lu un livre qui m’a marqué à jamais et que je ne retrouve pas depuis : Le faiseur de pluie.

    Répondre

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *