Auteur : James Herbert
Pages : 348
ISBN : 978-2-8112-0073-2
Je découvre James Herbert avec le roman Fog que mon frère m’a prêté après l’avoir bien aimé. Et je dois dire que je suis bien heureux de le découvrir avec ce roman puisque ce fut une belle surprise.
Certains auteurs – comme Stephen King – prennent le temps de bien installer leur histoire. Pas James Herbert. Dès la fin du premier chapitre il nous agrippe fermement et nous ballote d’un côté et de l’autre sans lâcher prise. Les pages tournent sans jamais avoir de répit, au plus grand plaisir du lecteur.
Toutefois, l’écriture semblait maladroite par moment. Durant la première partie du roman, le lecteur à l’impression que l’histoire se lance un peu dans toute les directions, racontant le récit de quelques individus qui n’ont pas de liens réels entre eux. Ça donne un effet de plusieurs petites histoires semblables mises bout à bout pour former un tout plus ou moins cohérent.
Les premiers chapitres démontrent toute la cruauté que développent les gens lorsqu’ils sont en contacte avec un brouillard jaunâtre bien mystérieux. C’est l’horreur, un méga carnage où l’hémoglobine nous attend à chaque tournant de page. Les sévices sont terriblement cruels et les morts sont violentes, le tout décrit de façon à avoir un visuel très net dans la tête. Meurtres, viols, suicides…
L’histoire que nous raconte James Herbert donne froid dans le dos et les personnages principaux doivent traverser tout un cauchemar s’ils veulent espérer survivre. Si en débutant ce roman j’avais l’impression de lire un texte maladroit, l’immersion et les quelques frissons ressentis en progressant dans ma lecture font en sorte que la note globale que j’y attribue remonte légèrement. Car je peux dire au final que ce récit a su me faire passer un bon moment malgré ses petites lacunes (qui se font vite oublier). Ce petit roman offre du bon comme du moins bon. J’aurais aimé que l’histoire soit un peu plus approfondie, mieux peaufinée, mais le sentiment de pression et de vitesse aura tout de même aidé pour rendre l’atmosphère oppressante et terrifiante tout au long du récit.
À lire durant une journée brumeuse… ou pas! Mais une fois cette histoire commencée, il est certain que vous ne verrez plus le brouillard comme avant. Car ce n’est pas nécessairement ce que cache la brume qui est dangereux, mais les effets qu’auront sur vous cette brume… et si vous deveniez une menace, qui alors protégerait vos proches de… vous-même?
25/01/2017
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