Auteur : J. K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne
Pages : 352
ISBN : 978-2-07-507420-9
Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
Voilà donc ce fameux « 8e » roman de la série Harry Potter. Il y a longtemps que je voulais mettre la main dessus et une fois que ce fut fait, j’ai décidé de relire la série au complet avant de m’y lancer. Cette relecture de la série m’a vraiment fait vivre plein d’émotions et son côté magique était toujours aussi impressionnant. Après un immense coup de cœur pour ces romans, j’avais un peu peur d’être déçu par cette 8e histoire compte tenu qu’elle fut écrite longtemps après le dernier tome de la série.
Tout d’abord, sa mise en forme est très différente de la série puisqu’il s’agit ici de l’adaptation d’une pièce de théâtre. C’est la première fois que je lis une pièce de théâtre. Je ne suis pas friand de ce genre de lecture en général puisque je trouve qu’il y a trop de manque dans ce genre de littérature. Manque de description – des personnages entre autres –, manque d’approfondissement dans l’histoire autour de l’histoire elle-même, manque d’ambiance… Les didascalies, trop peu nombreuses, n’offrent certes pas tout le panache que l’on retrouve dans le style littéraire des autres romans. Elles laissent presque toute la place aux personnages et à leurs dialogues. Néanmoins, les scènes sont souvent très mouvementées et j’avoue que j’aurais bien aimé voir le tout sur la scène d’un grand théâtre !
Évidemment, je ne pouvais pas ne pas lire ce roman compte tenu de l’immense coup de cœur que j’ai eu pour la série. Parlons tout d’abord de sa mise en forme. Honnêtement, je n’ai pas été agressé par cette lecture. Peut-être que le fait que j’ai relus les sept tomes dans la dernière année y est pour quelque chose, mais j’en doute. Le texte, quoique très bref, est fluide et concis et les dialogues sont impressionnants et attachants. Qui plus est, l’humour dont fait preuve certains personnages est franchement réussit ! Il est facile de s’imaginer les personnages se mouvoir sur la scène et dialoguer entre eux.
Bien sûr, j’ai adoré retrouver ces personnages que j’ai tant aimé durant les presque 4000 pages des sept romans. Leur évolution était marquante entre le premier et le dernier tome de la série, et maintenant que l’histoire se passe une vingtaine plus tard, leur rôle en devient très différent : ils sont maintenant parents et leur évolution continue ! Harry, Ron et Hermione bien sûr, mais aussi McGonagall, Dumbledore (via son cadre) ou même Drago Malfoy. Ce dernier est d’ailleurs franchement intéressant à voir aller, il a pris beaucoup de maturité et il devient même facile de s’attacher à lui. Qui l’eut cru ?
Mais cette fois, bien que tous ces personnages soient là, le duo principal se trouve être le fils de Harry et Ginny et le fils de Malfoy. Ces deux-là vivront plusieurs péripéties qui auront des conséquences désastreuses pour le monde de la sorcellerie.
Au final, je suis agréablement surpris par cette lecture. Pas un coup de cœur comme ce fut le cas pour les autres romans, mais c’est tout juste. Parce que l’histoire que nous relate ici J. K. Rowling et ses acolytes est franchement accrochant et tout aussi magique que la série originale. Parce que oui, la magie est là. Autant la magie dans les sortilèges dont on prend plaisir à retrouver, que la magie en général qui se retrouve dans toutes les petites choses qui fait le quotidien de ce monde de sorciers. J’adore cette magie… et j’en suis clairement accro !
29/08/2018
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