Auteur : Stephen King
Pages : 349
ISBN : 2-7242-7838-0
Arnie, c’est un adolescent fort en thème, fragile, boutonneux, timide. Et qui est Christine ? Une femme parée de toutes les séductions ? Non, Christine est une voiture américaine, une Plymouth Fury 1958 qui porte bien son âge. Mais dès qu’Arnie s’assied à son volant,dès que la radio de bord commence à distiller les succès des années soixante, la voilà subitement qui se sent revivre. Elle se transforme, embellit, rajeunit, et son emprise sur son jeune acquéreur est totale.
Christine ne supporte aucun partage. Animée d’une puissance machiavélique, elle fonce tout droit sur la seule rivale qui soit en travers de sa route, la jolie Leigh, petite amie d’Arnie.
Stephen King possède tout un talent pour l’écriture. Et l’histoire deChristine, cette voiture hantée par son ancien propriétaire, est racontée de brillante façon. Rien d’étonnant de la part de cet auteur. La plume du King décrit très bien l’ambiance, les décors où se jouent des scènes souvent atroces et la psychologie des personnages qui composent ce roman… parfois à un point tel qu’il nous est facilement possible de voir les images dans notre tête aussi clairement que si nous regardions un film.
L’auteur fait preuve une fois de plus d’une habileté énorme pour tenir le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Le récit raconte un suspense de qualité, débutant l’histoire de façon assez directe pour ensuite y insérer subtilement de l’horreur qui peu à peu effraie le lecteur tellement les descriptions sont complètes. L’écriture, fidèle au King, est d’une qualité incroyable et démontre une évidente maitrise du sujet de la part de l’auteur.
On se prend rapidement d’affection pour le timide Arnie – ce souffre-douleur dont tous les élèves de l’école se font une joie d’insulter ou de bousculer – ainsi que pour son ami de qui ont lit pratiquement tous les chapitres. Chapitres qui d’ailleurs ne permettent aucun point mort, les pages tournant à un rythme effrayant tant l’action et l’horreur est prenant et nous fascine à la fois.
L’angoisse que ressent le lecteur ne fait que monter au fil de la lecture et en terminant ce livre on ne peut que redemander des histoires du même genre, parce que c’est très bien écrit et c’est accrocheur. C’est du vieux King, de ces histoires qu’il écrivait dans son jeune temps, mais c’est du bon King !
11/09/2012
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