Auteur : David Bédard

Pages : 236

ISBN : 978-2-89819-190-9

Les restes du convoi 729 sont retrouvés en bordure de la route 138, à proximité de Saint-Siméon, alors que sévit un violent orage. L’autobus qui transportait dix-huit des plus dangereux meurtriers du pays a été renversé et éventré. À l’intérieur, les corps des gardiens et du chauffeur sont retrouvés sans vie, alors que les prisonniers semblent s’être tous évadés…

Quelques heures seulement après l’accident du convoi 729, les villes paisibles du Bas-Saint-Laurent sont rapidement transformées en sanglantes scènes de crimes. D’une violence aussi extrême que tordue, ces meurtres ne peuvent avoir été perpétrés que par un seul homme, celui que l’on surnomme « Le Père des anges ».

Mandatée pour le traquer, la sergente Sophie Campeau remuera ciel et terre afin de renfermer ce dangereux psychopathe au fond d’une cellule… ou pour lui loger une balle entre les deux yeux.

Note

La série Prédateurs est un collectif de plusieurs auteur(e)s qui écrivent chacun une histoire en lien avec un convoi contenant les plus dangereux meurtriers et psychopathes du Québec, alors que celui-ci se subit un accident durant une forte tempête. Chaque auteur(e) y va de son personnage, ancien prisonnier qui se retrouve maintenant libre de faire ce qu’il veut. Et c’est alors que les carnages commencent… Celui-ci est le premier roman de cette série qui se retrouve entre mes mains. Et je peux dire que l’ambiance a rapidement tourné au drame, alors que les massacres de celui qui se fait appeler Le père des anges sont horribles et difficiles à supporter !

On suit la sergente Sophie Campeau qui traque ce tueur. Dans le but de l’empêcher de commettre des crimes, voire de lui mettre une balle dans la tête. Tout au long du récit, le texte passe de la sergente au meurtrier, alors que ce dernier semble toujours avoir une longueur d’avance. Et quand ça tombe sur les scènes où le père des anges se laisse aller dans toujours plus de cruauté, ça devient carrément brutal ! Voilà peut-être le mot qui qualifierait le mieux cette histoire. C’est brutal, violent, bestial et marquant. Le récit est horrible par moment, dur à lire à d’autres mais toujours brutal. Après tout, on parle ici des pires prédateurs et le père des anges ne fait certes pas dans la dentelle !

Le texte est de bonne qualité, simple et efficace. L’enquête avance tranquillement au fil des chapitres, de façon peut-être trop limité puisque notre meurtrier a le temps de s’en donner à cœur-joie. À chaque nouveau crime, on se demande jusqu’où peut aller sa bestialité. Et chaque fois, le cœur nous fait un bond, parce que chaque fois c’est pire…

Plus la lecture avance et plus le lecteur reste sans voix devant tant de cruauté. L’idée d’un accident de convoi qui transporte les pires criminels peut paraître plutôt simple et cliché… et c’est pas faux. Mais ça offre aussi un très bon prétexte à des auteurs pour laisser aller leur créativité mortelle. C’est dur, c’est violent et c’est déstabilisant. Voilà ce que je cherche dans ce genre de lecture !

Une série que je vais garder à l’œil, ça oui ! Je ne me limiterai certainement pas à seulement un roman !

Bon, maintenant je crois qu’il est temps pour moi de changer de style pour mon prochain bouquin. Ah oui ! Pis prendre du temps en famille à juste… être ensemble et être heureux. Parce qu’après une lecture de ce genre, ça me prend ça !

10/09/2024

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