Auteur : Dan Brown

Pages : 565

ISBN : 978-2-7096-4374-0

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé, créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante.
Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.

Note

Voici le premier roman de Dan Brown que j’ai la chance de lire. Je n’ai jamais lu son fameux « Da Vinci Code » – bien qu’il se retrouve dans ma bibliothèque – puisque j’ai vu le film. Et il me semble qu’avec une histoire comme celle-là, il est préférable d’avoir la chance de ressentir vraiment les émotions lors de la lecture et donc de ne pas connaître la fin à l’avance. Mais voilà que Inferno sortira en salle dans les prochains jours. Cette fois-ci, il n’est pas question de me faire avoir… je me dois de lire le livre avant de visionner le film!

Dans ce roman, Dan Brown profite de son talent pour nous démontrer un problème réel de l’humanité, à savoir la surpopulation de la planète et le manque inévitable de ressources pour garantir le bien être de tous et chacun dans un avenir rapproché. Le sujet principal donne froid dans le dos. La solution trouvé par un bioterroriste est de relâcher le virus le plus mortel jamais créé… de quoi donner des frissons à n’importe qui…

Pour commencer, parlons du style littéraire qui n’est pas des plus travaillé. Malgré tout, le choix des mots qu’utilise l’auteur rend la lecture très fluide et parfaitement accaparante. J’ai eu un plaisir fou à découvrir le personnage principal d’un point de vue littéraire plutôt que visuel comme dans les films. J’ai aimé parcourir les multiples lieues qu’il nous faisait découvrir et je me suis beaucoup attaché à lui. Tout comme les autres personnages d’ailleurs, autant les bons que les méchants, que j’ai trouvé bien développés et qui m’ont même abasourdis par moment.

Et puis parlons du côté pédagogique et de la documentation à plus finir sur l’architecture et les trésors des villes visitées durant le roman. Je ne suis pas un très grand amateur de religion dans les récits en général et je dois avouer qu’en débutant cette lecture j’avais un peu peur d’être déçu. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que Dan Brown – par l’entremise de son personnage de Robert Langdon – avait sa façon bien à lui de nous partager les beautés des vieilles villes et de ces cathédrales incroyables! La beauté se retrouve dans toutes les pages malgré un sujet des plus terrifiant…

Et l’utilisation de « La Divine Comédie » de Dante en trame de fond d’une énigme gigantesque, quoi demander de mieux? L’enquête du professeur est incroyablement enrichissante pour le lecteur et les images qui apparaissent dans sa tête sont bien souvent très claires et précises. On court avec Robert Langdon à travers les rues, on cherche les indices avec lui, on s’envole en avion, on flotte sur l’eau et on s’excite avec lui à chaque nouvelle trouvaille qui fait avancer l’enquête. Le lecteur se sent un peu comme l’assistant d’unIndiana Jones moderne dont la peur de ne pas réussir le pousse toujours à vouloir continuer sa lecture.

Franchement, l’enquête est très bien menée et il est presque impossible de s’imaginer les heures de recherches que l’auteur à dû faire pour que tout s’imbrique parfaitement. Les rebondissements sont multiples et les pages tournent rapidement tellement l’histoire file à un train d’enfer. Un bouquin qui se laisse lire facilement malgré le sujet difficile. La fluidité et la simplicité de l’écriture, jumelé à la beauté qui ne cesse d’être décrite et à la frayeur d’un fléau imminent, font de ce bouquin une histoire dont le lecteur se souviendra longtemps!

J’ai d’autres Dan Brown dans ma bibliothèque et cette fois je ne crois pas attendre si longtemps avant de me lancer dans un autre de ses romans!

20/10/2016

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