Auteur : Henry N. Beard & Douglas C. Kenney

Pages : 194

ISBN : 2-914370-69-5

Lord of the Ringards

Une quête, une guerre, un anneau dont même Wagner ne veut plus entendre parler, un roi sans royaume, un petit héros poilu nommé Fripon prêt – enfin, peut-être un peu forcé par le magicien Grandpaf – à s’embarquer dans une mission unique afin de sauver les Paires du Milieu de l’asservissement par le maléfique Salkon. Tels sont les premiers éléments du plus déjanté de tous les voyages en Fantasy qu’aucun être ait jamais entrepris.

Pour tous ceux qui ont pris du plaisir à lire le chef-d’oeuvre de J.R.R Tolkien – ou pour ceux qui veulent juste rire un coup ; il y en a déjà plus d’un million à travers le monde – Lord of the Ringards est la grande rave comique qui convaincra aussi bien ceux qui aiment la Fantasy que ceux qui la détestent qu’ils ont dépassé ici l’ultime frontière, et qu’il n’est donc plus la peine de lire une autre parodie de ce genre. Mais alors, plus jamais !

Note

Étant un fan de Tolkien depuis longtemps, je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter la lecture de cette parodie ? » Mais la question que j’aurais dû me poser est celle-ci : « Pourquoi perdre mon temps avec cette histoire ? » En effet, même si j’aime bien lire de l’humour de temps en temps, il est clair qu’ici j’aurais dû passer outre mon envie de lire une histoire aussi peu amusante. Certes, il est intéressant, durant les premières pages, de découvrir les noms des personnages principaux qui ont étés modifiés – ainsi Frodon devient donc Fripon, les Hobbits deviennent les Grossbits ou le magicien Gandalf qui se nomme maintenant Grandpaf – mais après quelques chapitres on se rend vite compte que l’histoire n’a aucun but outre le fait, comme il est clairement annoncé au dos de ce livre, que cet ouvrage a été publié dans le seul but de se faire du blé.

Il est vrai, il faut tout de même se l’avouer, que ce livre peut être comique de temps en temps… mais sans plus et c’est très loin d’un Terry Pratchett ou même d’un Douglas Adams. Là où je mets un bémol, c’est que l’écriture tombe trop souvent dans la facilité et l’histoire reste monotone, ce qui est dommage puisque le roman de Tolkien mérite sûrement beaucoup plus vu la complexité de son histoire. Attention toutefois ! Je ne dénigre pas cette parodie parce que j’aime l’histoire du Seigneur des Anneaux, au contraire. Il est vrai qu’une parodie sur un aussi grand chef-d’œuvre m’a tout de suite attiré, mais je n’ai vraiment pas été déçu lorsque j’ai fini ce livre après seulement 194 pages. Étirer l’histoire outre mesure pour un tel roman aurait été l’équivalent d’étirer la sauce inutilement… Bref, j’en attendais beaucoup plus après en avoir lu le résumé au dos.

Il n’en reste pas moins que les goûts ne sont pas à discuter. De ce fait, si vous vous sentez courageux et que cette parodie vous dit quelque chose, alors allez-y… mais sinon, ne dépensez pas votre argent inutilement dans le seul but de leur donner du blé !

29/07/2008

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