Madeleine Robitaille : Chambre 426

J’ai lu quelques romans de Madeleine Robitaille et à chaque fois j’y ai passé un bon moment de lecture. Le dernier roman de cette auteure qui s’est retrouvé entre mes mains date de 2017. J’avais hâte de me replonger enfin dans le style de cette auteure et c’est avec plaisir que j’ai ouvert celui-ci !

On y suit Annabelle, une jeune femme très inquiète depuis que sa mère a eu un accident qui l’a menée dans un hôpital psychiatrique. Elle se donne beaucoup de mal pour la supporter et l’aider à retrouver la mémoire. En effet, depuis cet accident, sa mère – grande catholique – semble perdue dans une folie religieuse. Rien ne semble vouloir s’arranger. Pire, à chaque fois que sa mère semble avoir un brin de lucidité, Annabelle se retrouve avec plus de questions que de réponses. Alors que cette hospitalisation s’éternise, Annabelle se retrouve bien malgré elle dans un tourbillon qui la mène tranquillement vers l’enfer !

L’histoire ne donne pas de frissons comme je m’y attendais. Le texte se tourne plutôt vers le psychologique, délaissant la peur au profit du mystère. Quelques longueurs allongent le récit – du genre axées sur l’église et les prières. Ça n’alourdit toutefois pas trop la lecture bien que j’ai parfois glissé sur ces passages. Le texte est fluide, les pages tournent rapidement et, sans trop savoir pourquoi, le lecteur se laisse embarquer dans cette folie où tout devient toujours plus compliqué.

Les chapitres sont cours, donnant toujours l’envie de continuer sa lecture. L’auteure place de petits indices tout au long du récit, ce qui nous permet de voir venir la fin qui devient alors quelque peu prévisible. Cela n’entache pas trop le plaisir de lecture compte tenu que le chemin pour y arriver est rondement bien mené !

Fidèle à ses habitudes, Madeleine Robitaille offre ici un récit agréable, moins frissonnant que prévu, mais qui m’aura fait passer un excellent moment de lecture !

28/11/2024