Auteur : Guy Booshay

Pages : 211

ISBN : 978-2-89537-504-3

Delphine a dix ans. Ses parents viennent de périr dans l’incendie de la maison familiale, et la fillette doit désormais vivre au ranch Corrigan, une ferme appartenant à sa tante, Julie Corrigan. Or, avec l’arrivée de Delphine, le mystère se met à planer. Au domaine Corrigan, les événements étranges se succèdent à un rythme infernal, mais nul n’en connaît la cause. Profondément ébranlée, Julie s’en remet à la psychologue Brijit Baskanegan et au folkloriste Samuel Vincent pour tenter de dénouer l’impasse. Cependant, Brijit et Samuel ont à peine le temps de lancer leur enquête que, coup de théâtre, Julie et son mari sont retrouvés assassinés, leur jeune fils de sept ans est porté disparu et Delphine, pour sa part, est plongée dans un profond coma. À court de solutions, la police demande à Brijit d’utiliser son extraordinaire don télépathique pour infiltrer le cerveau de l’orpheline léthargique dans l’espoir de relever des indices. Est-ce dans la mémoire de Delphine que se cache la clé de ces troublantes énigmes?
Note

Avoir un blog de lecture, un tant soit peu populaire sur les réseaux sociaux, amène inévitablement de nombreux courriels d’auteurs néophytes qui tentent de percer le marcher littéraire. Il est rare que je prenne le temps de répondre à tous (honte à moi !), mais certains romans réussissent tout de même à sortir du lot pour venir me titiller l’imaginaire. Je pense entre autres au roman Spisak de Maryse Charbonneau qui a su percer mon armure et ébranler ma conception sur le mythe des auteurs amateurs qui ne peuvent écrire de la bonne littérature.

À l’instar de Maryse, Guy Booshay a réussi à mettre en doute ce résonnement en me présentant une histoire où tous les ingrédients semblent concorder avec mes goûts. Les phénomènes étranges et le paranormal vu par une psychologue et un folkloriste, tout ça dans la belle province de Québec, a de quoi intéresser plus d’un lecteur, moi le premier. J’ai donc accepté d’en savoir davantage.

Ce court roman se lit très bien. Le style d’écriture de l’auteur est agréable à l’œil et démontre un travail assez raffiné pour permettre à son lectorat de passer un bon moment de lecture. Il n’y a pas de superflu dans l’histoire. Aussitôt commencé, aussitôt dans le vif du sujet. Et si l’écriture peut sembler quelque peu simple en début de récit, le lecteur se rend bien vite compte que ce style littéraire donne à cette lecture une rapidité intéressante.

Premier roman d’une série, La reine des cendres de Guy Booshay s’adresse avant tout aux jeunes ados. Et pourtant, force est d’admettre que cette lecture peut aussi plaire aux trentenaires comme moi. Oui, peut-être que le texte aurait mérité un peu plus d’approfondissement par moment… mais un doute persiste dans ma tête en me disant que le récit est très bien comme il est. C’est clair, c’est concis, rapide et le sujet est franchement intéressant.

Quelques lacunes mineures par-ci et par-là, mais rien d’impardonnable puisqu’au final le récit rempli très bien son objectif premier… à savoir accrocher assez son lecteur pour lui donner l’envie de se procurer le tome suivant. C’est de la littérature jeunesse, destinée aux ados qui veulent s’initier à l’horreur et l’épouvante. L’histoire est très bien menée et certains passages réussissent aussi à surprendre le lecteur le plus avancé.

Avoir un blog de lecture me permet de faire de belles découvertes. Et maintenant, je sais que ces découvertes peuvent se faire avec des auteurs reconnus, mais aussi avec ceux qui débutent ! Il faut simplement avoir l’esprit ouvert !

Merci à Guy Booshay de m’avoir fait parvenir les deux premiers tomes de cette série. J’ai bien aimé le premier et j’ai l’impression que le suivant ne restera pas très longtemps dans ma bibliothèque à m’attendre.

20/08/2017

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