Auteur : Stephen King
Pages : 602
ISBN : 978-2-226-44327-4
Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s’enfuir ?
Un Institut terrifiant où le paranormal est normal. Un Institut qui utilise des dizaines – voir des centaines – d’enfants pour pousser leurs expériences toujours plus loin. Et tout ça dans quel but ? Dans le but de sauver le monde peut-être ? Pff. Luke Ellis, 12 ans et surdoué, n’y croit pas du tout. Cet endroit est l’enfer sur Terre pour lui. Cet Institut fait subir les pires expériences – tenues secrètes bien entendu – sur certains pouvoirs paranormaux que peuvent avoir certains enfants. Mais dans quel but ? Et comment sortir d’ici ?
Cette fois, l’horrifique est laissé un peu de côté pour nous présenter une histoire ficelée bien serré. Dans une subtilité remarquable, Stephen King nous emmène dans les méandres d’un endroit secret où il est question d’expériences sur des enfants spéciaux. Tranquillement, le lecteur est embarqué dans cette histoire et s’attache à ces gamins aux pouvoirs surnaturels. Le même genre d’attachement ressentit avec les jeunes du Club des Ratés de son plus que populaire Ça (It). J’ai adoré ces enfants…
Toujours de façon subtile, le lecteur se questionne sur un tel endroit. Puis, tranquillement – comme au compte-gouttes – le récit nous est dévoilé… un récit incroyable sur une histoire qui prend alors de terribles proportions. La raison d’être de cet Institut est épouvantable. Et pourtant, le texte tient la route. Le lecteur s’acharne à comprendre et lorsque les réponses apparaissent, la frustration de toutes ces expériences accumulées passe à l’étonnement. Le King nous captive en poussant son histoire toujours plus loin. Et ça fonctionne !
Comme dans tout bon King qui se respecte, il y a bien sûr des longueurs. C’est troublant, c’est déstabilisant et c’est parfois découragent. Le début du roman en particulier nous semble parfois terriblement lent. Et pourtant, l’auteur réussit à nous accrocher fermement, il réussit à nous faire tomber en amour avec ses personnages et il réussit à nous titiller constamment. Les pages tournent rapidement, les émotions embarquent et à chaque replongé dans ce roman j’ai eu l’impression d’accompagner des amis… de partager avec eux leur peine et leur frustration.
Stephen King est un auteur dont chaque nouveauté ne passe pas inaperçue. Il a son style bien à lui, mais il aime parfois y déroger pour se frayer un nouveau chemin dans une nouvelle voie, dans un autre style. Avec L’Institut, j’ai retrouvé l’auteur que j’ai tant aimé, l’auteur qui m’a fait tomber en amour avec sa plume. Avec L’Institut j’ai retrouvé mon bon vieux Stephen King !
20/08/2021
Ma lecture des vacances,
J’adore le King. Je me sens bien dans son univers. J’ai eu l’impression de me retrouver avec de vieux amis.
Les personnages du King ne cesse de me fasciner, je les aimes tous du plus premier au dernier.
Malgré toute la souffrance et la tristesse de la jeunesse volé à Luke, j’ai adoré suivre son cheminement et je mis suis beaucoup attaché. J’ai même versé une petite larme à la fin du roman.
C’est toujours un plaisir de s’évader dans son monde
J’ai hâte de le lire, il est dans mes prochaines lectures pour les votes des prix livraddict. Je ne sais pas si j’aurai le temps de le lire, mais je veux quand même m’y mettre. Belle chronique, avec Stephen King on ne se trompe pas, je lis la ligne verte début octobre.