Auteur : Robert Kirkman & Charlie Adlard
Pages : 143
ISBN : 978-2-7560-0912-4
Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus. Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.
Oeuvre fondatrice du genre en bande dessinée, Walking Dead s’impose par sa qualité d’écriture et son attention portée aux relations entre les personnages de cette incroyable aventure humaine. En effet, au-delà des scènes où apparaît la menace des morts-vivants, les auteurs nous entraînent dans un récit où la survie est l’affaire de tous les instants, et où la moindre erreur peut s’avérer fatale…
Comment passer à côté de cette série BD qui est à la mode ces temps-ci et dont pratiquement tout le monde parle ? Je dois l’avouer, j’ai visionné la première saison de la série TV et j’ai franchement accroché immédiatement. Évidemment, j’ai tout de suite voulu en savoir plus sur les BD. Je ne suis pas forcément amateur de ce genre de lecture et j’y ai donc pensé longtemps avant de me décider à acheter les deux premiers tomes.
Mais une fois la lecture commencée, je me suis vite rendu compte que je tenais entre mes mains un petit chef-d’œuvre. Le scénario est incroyable et les dessins sont tout simplement sublimes. Les détails qu’ils contiennent – et ce même si c’est en noir et blanc – sont époustouflants. Le soin du graphisme jumelé à la qualité d’écriture très expressive pousse inévitablement le lecteur à embarquer dans l’histoire rapidement.
Je ne suis pas un très grand connaisseur du genre « comics » mais je peux aisément dire que Walking Dead n’a rien d’un Marvel où les superhéros sont évident et totalement au centre de l’action. Non, ici même le personnage principal qui peut être considéré comme étant le « héro » possède des failles nombreuses et ses moments sombres. La profondeur des personnages – des vivants bien sûr – est assez surprenante. Même ceux qu’on ne voit pas beaucoup ne nous restent pas très longtemps étranger.
La qualité du récit, tout comme celle des décors, donne certainement envie de tourner les pages à un rythme d’enfer. Il m’a été impossible de laisser ma lecture de côté très longtemps et aussitôt la dernière page tournée j’avais le goût de commencer le deuxième tome. Gageons que ce ne sera pas long avant que je m’y mette !
20/12/2013
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