Auteur : Stephen King
Pages : 567
ISBN : 978-2-226-22059-2
A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible.
Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient.
Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.
Ouf! Quelle claque que ce deuxième tome! La petite ville de Chester’s Mill est toujours confinée sous le dôme qui empêche quiconque d’en sortir. L’histoire reprend tout à fait là où le premier volet s’est arrêté pour continuer avec autant de fluidité qu’il est possible dans les circonstances. Les habitants commencent à se rendre compte que ce fameux dôme ne disparaitra peut-être jamais et le chaos s’installe et prend de plus en plus de place au fil des chapitres.
Évidemment, la longueur du premier roman permet une assise solide et cohérente pour la suite et Stephen King a réellement bien préparé le terrain avec ce premier tome. La suite nous mènera dans un certain suspense inquiétant dont le dénouement n’est jamais prévu d’avance par le lecteur. La tension se fait toujours de plus en plus intense et un climat de frayeur commence à se faire ressentir par la populace qui ne sait s’il survivra encore bien longtemps avec le peu de ressource disponible… Les personnages se divisent donc en deux clans clairement opposés, à savoir les bons et les méchants (évidemment!).
Et parlant des personnages, ceux-ci démontrent de plus en plus de caractères et de profondeurs et le King – avec sa façon bien à lui – réussit encore une fois à nous attacher à ceux-ci de façon presque obsessionnelle. On prend plaisir à les aimer, mais on prend aussi plaisir à haïr certains. Et là, franchement, l’auteur a fait fort. Parce que même les personnages les plus déplaisants nous font vivre des émotions incroyables, les rendant presque – je dis bien presque – attachants eux aussi. Comme c’est souvent le cas avec cet auteur, la nature humaine (et tout le mal qui vient inévitablement avec) prend tout son sens à travers les personnages. Malgré leur bon et leurs mauvais gestes, tous croient que ce qu’ils font est juste et on en comprend d’autant mieux leur façon de penser et de faire. Chaque personnage est parfaitement imparfait!
J’ai entendu beaucoup de mauvaises choses sur la fin de cette histoire… comme quoi ça paraissait quelque peu précipité, voire même bâclé, pour certains. Mais de mon point de vue, je n’ai rien à redire. À mon sens, la fin se mêle très bien au reste du récit et s’intègre très bien à tous ce que les centaines de pages précédentes ont démontrés. Franchement, j’ai adoré!
C’est une très grande histoire que celle du Dôme et il est clair qu’elle me marquera pour les semaines – et peut-être bien les mois – à venir. Et ces personnages… ils me manqueront pour sûr!
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