Auteur : Stephen King
Pages : 96
ISBN : 2-277-30046-2
Et qui ont-ils pris pour cible? Un écrivain, Reg Thorpe, et son éditeur. L’un et l’autre un peu perturbés, il finit le dire. Reg par ses succès littéraires, Henry par son penchant pour la bouteille.
N’empêche ! Henry l’avoue à Reg. ILS sont chargés d’assassiner Rackne, le « Fornit » qui a élu domicile dans la machine à écrire de l’auteur ! Rackne, petit elfe bienveillant qui distribue de la poussière porte-bonheur et se nourrit de beurre de cacahuète !
Délire, hallucination ou cauchemar ? La folie est comme une balle élastique. Elle a parfois de curieux rebondissements…
Petit livre très court contenant deux nouvelles. La première, la plus importante, est La ballade de la balle élastique. Histoire relatant l’entrée dans la folie d’un écrivain à succès ainsi que de son éditeur qui, bien malgré lui, fini par embarquer dans le jeu et devient à son tour un peu fou.
C’est par cet éditeur que nous est racontée cette histoire alors qu’il se remémore le moment de sa vie le plus bizarre mais peut-être aussi le plus inquiétant, à savoir sa rencontre avec l’écrivain en question Reg Thorpe dont la folie est sans cesse grandissante. Durant leur correspondance, ce dernier signe chacune de ses lettres par la formule Fornit some fornus, et sans s’en rendre réellement compte, l’éditeur lui-même signe avec cette même formule, ignorant que ce simple geste va gâcher une bonne partie de sa vie.
La montée de folie qui gagne graduellement les deux hommes est décrite de façon à les comprendre parfaitement et ce malgré la stupidité évidente de leurs arguments. Stephen King joue parfaitement avec le côté psychologique de ces personnages et c’est avec une certaine crainte que le lecteur se rend compte au fil du récit que la folie peut être à la portée de tous.
La ligne entre la folie et l’alcoolisme extrême est souvent très mince… cette folie qui peut être comparée à une balle élastique dont les nombreux rebondissements sont souvent très curieux.
La deuxième nouvelle, beaucoup plus courte et peut-être aussi un peu moins sombre, relate l’histoire d’un Homme qui refusait de serrer la main. Cette manie cache très certainement quelque chose que l’homme en question ne veut pas avouer… et il serait cruel de ma part si j’en dévoilais d’avantage.
Rien de très exceptionnel dans ces deux petites histoires, mais le style intéressant de Stephen King ne manquera pas d’accrocher assez le lecteur pour lui faire passer un agréable moment de lecture.
Je finirai simplement cette critique en vous disant ceci : Fornit some fornus!
20/12/2011
Répondre
Se joindre à la discussion ?Vous êtes libre de contribuer !