Auteur : Bernard Werber
Pages : 190
ISBN : 978-2-253-11354-6
Pour en avoir le cœur net, ils kidnappent deux Terriens, un mâle et une femelle, Raoul et Samantha. Ils les installent, pour les étudier tranquillement, dans une cage à humains. Une » humainière « . Ils espèrent ainsi assister à une reproduction en captivité. Le problème, c’est que Raoul est un scientifique misanthrope et Samantha une dompteuse de tigres romantique. Pas simple dans ce cas pour nos deux cobayes de se comprendre et, a fortiori, de s’aimer…
Un auteur dont j’ai bien aimé mes lectures. Un petit livre d’à peine 190 pages. Une lecture rapide donc… Mais cette fois, c’est différent des autres romans de l’auteur. Cette fois – pour la première fois pour moi en fait – il s’agit d’une pièce de théâtre. Je dois être honnête, voir cette histoire sur scène doit être assez plaisant, autant pour son humour que par l’idée que je me suis fait des comédiens au fil de ma lecture.
Étant plus du théâtre, nous ne retrouvons donc pas une grande profondeur chez les personnages. Leur passé nous est pratiquement inconnu – hormis peut-être les très grandes lignes. Il est donc très difficile de s’identifier à eux. Qui plus est, leurs engeulades plus que soutenues n’ont rien de bien attachant. Et pourtant, bien que ces personnages laisse indifférent, il faut avouer que je ne saurais pas comment je réagirais moi-même dans une telle situation.
C’est de la science-fiction. De la science-fiction qui n’a rien de très sophistiqué, aucune machine temporelle, aucun vaisseau spatial ultra-moderne, aucun gadget électronique qui n’existe pas encore aujourd’hui. Il n’y a que deux humains qui se retrouvent enfermé dans une cellule quelconque. Pas très attirant me direz-vous… Et vous avez peut-être raison. Toutefois, l’idée de l’auteur et la façon dont il raconte son récit ne permet pas de douter de son génie créatif. En effet, il est clair que ce roman passera facilement au travers les âges… justement parce que le côté technologique n’y est pas.
Le seul point négatif que je pourrais mentionner est le fait que la quatrième de couverture prétend qu’il y aura beaucoup plus que ce que nous retrouvons à l’intérieur.
C’est une lecture rapide, à peine plus d’une heure. Des phrases simples, des mots simples et aucun chapitre. Autant les néophytes que les grands lecteurs pourront aimer cette petite lecture. Il faut simplement y voir une pièce de théâtre et ne pas s’attendre à une lecture approfondie. Moi en tout cas, j’ai bien aimé!
12/08/2014
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