Auteur : Graham Masterton

Pages : 477

ISBN : 979-10-281-1601-9

Un portrait de douze personnages au visage en décomposition… La toile est l’oeuvre d’un certain Waldegrave, ami d’Oscar Wilde et passionné d’occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre. Alors pourquoi la mystérieuse Cordélia Gray veut-elle à tout prix s’en emparer? Quel est le secret du portrait? Qui sont les douze personnages? Vincent Pearson, l’actuel propriétaire du tableau, découvre un lien entre cette œuvre démoniaque et une série de meurtres particulièrement abominables qui secouent depuis quelques mois la Nouvelle-Angleterre…

Note

Graham Masterton est un auteur bien connu. Il roule sa bosse depuis belle lurette et malgré tout, je ne l’ai découvert que tout récemment avec son roman Apparition que j’ai lue il y a cinq ans et que j’ai beaucoup aimé. Le portrait du mal est un livre qui me fait de l’œil depuis tellement longtemps. J’ai mis un bon moment avant de me le procurer, de peur peut-être de ne pas l’apprécier à sa juste valeur compte tenu de tout le bien que j’en entends. Mais finalement, ça aurait été une bien belle surprise !

L’auteur utilise l’idée d’un tableau aux pouvoirs mystérieux. Une peinture de qualité plutôt exécrable, qui tombe en morceaux et qui dégage une odeur nauséabonde de putréfaction. Et ce tableau cache un lourd secret. Le genre de secret que s’il est découvert mettra des vies en danger. C’est glauque, c’est répugnant. Tellement que par moment nous avons l’impression de sentir les mauvaises odeurs émanant de ce tableau.

Des meurtres atroces surviennent soudainement dans un endroit d’ordinaire bien paisible. Le suspense de l’enquête que mène notre shérif se fait de plus en plus sentir en avançant dans le récit, alors que des scènes morbides parsèment le roman. La torture et la souffrance humaine tiennent une place importante dans l’histoire, le tout décrit très visuellement et explicitement. Ça frappe, ça surprend et ça laisse des traces.

Le style de Masterton est efficace, précis et soigné. Toutefois, il y a des longueurs dans ce roman. Le genre de longueurs qui n’apportent rien d’important à l’histoire, des longueurs pour décrire ou pour donner une profondeur aux personnages. Et il y en a beaucoup. C’est probablement la raison qui fait que ce roman ne s’est pas hissé plus haut dans ma liste des romans préférés. Malgré tout, c’est un récit extrêmement original qui fait son effet et qui aura sût m’accrocher plutôt facilement et fermement.

C’est un savant mélange de style ce roman. Il y a de l’horreur, du suspense, du genre policier et même du fantastique. C’est cruel, et très efficace. Graham Masterton est un auteur que je dois clairement garder à l’œil. Son style et ses idées ont de quoi déranger le lecteur, le faisant frémir à plusieurs reprises !

13/03/2025

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