Auteur : Carl Rocheleau
Pages : 320
ISBN : 978-2-89662-392-1
Ils ne se connaissaient pas… Ils ont tous répondu à la même annonce… Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés.
Ce qui me définit le mieux : ma passion pour le cinéma.
Un jour, je tournerai mon propre film. Quand j’aurai de l’argent. Beaucoup d’argent. J’étais totalement à sec à mon arrivée en ville. Heureusement que Mini a accepté de partager son « appartement » avec moi. C’est grâce à elle que j’ai découvert AlphaLab.
En attendant de réaliser mon rêve, je note toutes mes idées de scénarios dans un carnet. Je suis un fan fini de Tarantino. Je regarde souvent ses films en boucle.
C’est peut-être la raison des idées macabres et violentes qui me passent par la tête. J’ai l’imagination fertile, ces jours-ci… J’en ai parlé au psy d’AlphaLab. Il dit que je suis stressé, que la première rencontre avec mes beaux-parents m’a angoissé. Je suis convaincu qu’ils ne m’aiment pas. Mais je m’en fous parce que je suis follement amoureux de leur fille. Elle est hallucinante !
Le psy pense que je m’approprie ses rêves au détriment des miens. Aucun rapport. Ce n’est pas parce que je veux passer chaque minute de ma vie avec Mini que je suis dépendant affectif. J’abandonnerais tout pour elle, même si ça fait seulement deux mois qu’on se connaît. Rien de plus normal.
Je continue à être impressionné par la constance de cette saga. Chaque tome propose une nouvelle histoire forte, portée par un Cobaye différent et une plume nouvelle — une diversité qui renouvelle sans cesse mon intérêt. Dans ce roman, nous rencontrons Benoit, un cinéaste amateur chez qui les effets secondaires de l’injection se développent assez rapidement.
Ce roman marque ma première lecture d’un ouvrage de Carl Rocheleau, un auteur que je ne connaissais pas jusqu’ici. Et je dois dire que ça commence bien ! Sa plume, à la fois limpide et sans artifice, donne vie à un personnage auquel on s’attache facilement.
Carl Rocheleau plonge le lecteur dans un récit d’horreur psychologique teinté de suspense et de références cinématographiques. Tout au long de l’histoire, les allusions à divers films ajoutent une dimension intéressante au récit. Elles s’insèrent avec cohérence, renforçant le portrait d’un personnage clairement défini par sa passion du septième art.
Le personnage de Benoit dépeint par l’auteur est un homme ordinaire. Mais le voilà troublé après ses injections. Il suffisait d’une fissure. Et l’esprit cède… il sombre dans l’obscurité et s’engouffre dans les ténèbres de la folie. C’est une lecture efficace et une expérience intense et mémorable que nous livre Carl Rocheleau.
C’est une lecture efficace et qui laisse des traces. AlphaLab a le bras long. Très long. Et ça se voit dans ce récit. Mention spéciale au dernier rapport de cette compagnie à la fin du roman qui laisse présager le pire et qui donne carrément froid dans le dos !
Je me dois de saluer la qualité de l’écriture et la profondeur psychologique du protagoniste. C’est la première fois que je lisais un roman de cet auteur ? Eh bien, ça ne va pas s’arrêter là ! Maintenant, je veux en lire plus. Parce que c’est une lecture intéressante et terriblement efficace que celle du Cobaye Benoit !
28/05/2025
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