Auteur : Jonathan Reynolds, Ariane Gélinas & Pierre-Luc Lafrance

Pages : 103

ISBN : 978-2-924571-01-9

Rydia avec un L, Jonathan Reynolds
Il sculpte l’argile pour oublier le monde. Elle se costume pour fuir la vie. Tous deux ont la même passion, un personnage de jeu vidéo tout en pixels. Un jour, Rydia s’incarnera.

La frontière dorée, Ariane Gélinas
Un cavalier au lourd passé découvre un village dans le désert. Sur place, personne pour l’accueillir, seulement des cadavres couverts de poussière d’or. Et si ce massacre cachait un secret pire encore?

Ce n’est pas un conte de fées, Pierre-Luc Lafrance
Comment réhabiliter un tueur? En remplaçant la mémoire de ses meurtres par des contes de fées. Ça, c’est la théorie. En pratique, ça ne finit pas toujours bien

Note

Il y a longtemps que les romans des éditions de de La maison des viscères me font de l’œil. Intrigué par ces histoires morbides, j’ai longtemps parcouru les pages internet afin d’en apprendre plus sur ces romans. Et puis finalement je me suis laissé tenter, après plusieurs longs mois à me demander si je devais me procurer ces livres, j’ai fait le saut. Et c’est avec Écorché que je découvre cet univers.

Trois textes, trois styles, trois histoires. Voici trois courtes nouvelles, écrites par trois auteur(e)s différents, sur le thème du mal de vivre. Chaque nouvelle nous démontre un univers différent ; on commence dans un univers réel dans la première histoire pour terminer le roman dans de la science-fiction, en passant par une touche de fantastique dans le deuxième texte. Tout ça avec comme thème de fond l’horreur, l’horreur présenté sous différentes formes.

La monté vers l’horreur et l’hémoglobine y va doucement. La première nouvelle nous démontre de l’horreur un peu plus soft alors que la dernière nous dévoile carrément un moment sanglant aux descriptions très précises et morbides. Peu importe le texte, chaque auteur(e) y va de sa touche personnelle. C’est fluide et agréable à lire malgré le contexte. La lecture est rapide, une centaine de page pour les trois histoires. Le superflu est laissé de côté, la plume y va directe dans le vif du sujet. Le lecteur est catapulté dans ces univers rapidement et il n’a pas le temps de se poser des questions. Il suit la vague et embarque à pieds joints dans les récits. Ce n’est qu’en le terminant qu’il peut enfin respirer. Dommage seulement que le nombre de pages soit si peu élevées ; on en prendrait encore pour quelques dizaines de pages.

L’horreur ça peut être sournois. Parfois il se veut timide et se tient dans l’ombre. Mais parfois l’horreur cherche à prendre le plus de place possible pour assurer le maximum de dégâts. Pour le reste, l’imagination du lecteur fait très bien le travail !

10/07/2021

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *