Auteur : Stephen King

Pages : 630

ISBN : 978-2-226-22058-5

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Note

C’est avec un début intense que commence ce récit, alors qu’une façade invisible – appelé le dôme par les militaires – se met mystérieusement en place aux limites de Chester’s Mill, emprisonnant du même coup les habitants à l’intérieur. Les petites scènes horribles que cela engendre ont de quoi donner la frousse au lecteur. L’atmosphère que cela crée est surprenante et ce, instantanément!

Après ce début aussi prenant – et aussi dramatique disons-le – un certain calme s’installe dans l’histoire. Certains diront que ce sont des longueurs, que ce livre, malgré le nombre de page assez élevé, ne présente pas grand-chose d’intéressant. D’une certaine façon c’est peut-être vrai. Toutefois, je n’ai pas eu le sentiment de perdre mon temps en tournant les pages de ce roman. Certains passages sont plus prenants que d’autres, ce qui permet très certainement au lecteur de se désennuyer relativement facilement. Et puis Stephen King prend un malin plaisir à décrire le comportement humain – une caricature de la société peut-être? – dans les déchirements inévitables que cela crée. L’ambiance n’en est que plus sombre par moment et force est d’admettre que ça donne tout un effet!

Les personnages possèdent un certain charme, que ce soit ceux qui sont « gentils » ou que ce soit les plus belliqueux. En fait, il y a tellement de personnages importants pour l’histoire – forcément, puisque ceux à l’intérieur du dôme ont tous un certain rôle à jouer – qu’il est relativement difficile de bien s’adapter à eux en début de roman. Les principaux ont tous un petit quelque chose qui fait qu’on les comprend dans leurs gestes… bien que certains soient haïssables! Dans une aussi petite ville, tous les habitants se connaissent de près ou de loin… et donc, inévitablement, il s’en suivra quelques petits conflits qui devront être réglés… L’homme peut être barbare par moment et le King le démontre parfaitement!

La plume du King est toujours aussi fluide et sympathique à lire. Les phrases qu’il couche sur le papier ont tout pour permettre d’avoir une image parfaite dans notre tête à chaque événement qui se produit. C’est agréable à lire, comme tous les romans de cet auteur. Oui, c’est une grosse brique ce roman. Et encore, ce n’est que le premier de deux gros pavés! Assurément il y a des passages qui peuvent paraitre un peu longuets… Mais après tout, c’est Stephen King! Si le lecteur réussi à faire abstraction de ces quelques déraillements de la part de l’auteur, il passera très certainement un bon moment de lecture.

Et j’ai déjà hâte de lire la suite!

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *