Auteur : Jean M. Auel
Pages : 574
ISBN : 2-7242-6313-7
Tome 1 : Le Clan de l’ours des cavernes
L’action se situe quelque part en Europe, 35 000 ans avant notre ère. Ayla, petite fille de cinq ans, est séparée de ses parents à la suite d’un tremblement de terre. Elle est recueillie par une tribu qui l’adopte, non sans réticence, ayant reconnu en elle une « autre » espèce, plus évoluée. Ayla appartient déjà aux hommes de Cro-magnon, alors que son clan d’adoption en est encore au stade du Néanderthal.
Certes, Iza, la guérisseuse, Brun le chef, Mog-ur, le sorcier, lui enseignent leur vie communautaire, leurs rites, leurs peurs, leurs audaces.
Mais Ayla, moins velue, plus élancée, les surprend par sa puissance de raisonnement qui permet de s’adapter, de réagir rapidement et de ne plus être totalement dépendante de l’environnement. Avec les années, elle les dépasse, en taille, en savoir et en caractère. Elle s’oppose souvent à leurs coutumes, enfreint leurs règles. Souvent, le clan songe à la supprimer.
Violée par le fils de Brun, Ayla mettra au monde un garçon dont l’apparence physique annonce d’ores et déjà l’inéluctable évolution de l’espèce…
Il y a longtemps que ce cycle me fait de l’œil. Tellement longtemps que je ne me souviens plus depuis quand ce titre était inscrit dans ma liste de livres que je veux absolument lire un de ces jours. J’en ai entendu beaucoup de bien… et depuis tant d’années…
J’ai tout de même hésité à me lancer dans cette lecture, ayant peut-être une crainte d’être déçu en m’attendant à plus que ce que c’est en réalité. Mais le début de ce roman est d’une intensité incroyable que je me suis tout de suite attaché au personnage principal, à cette petite fille si désemparée. C’est par la suite que j’ai eu un peu du mal dans cette lecture. J’ai souvent eu l’impression d’avancer à pas d’escargot dans l’histoire même si le déroulement de celle-ci passe souvent par des bons immenses, allant d’une saison à une autre, voire même d’une année à une autre au changement de chapitre.
Toutefois, ce serait mentir que de dire que je me suis ennuyé durant cette lecture. J’ai tranquillement appris à aimer les personnages du clan qui ont sauvé la vie de cette jeune enfant. Ayla, qui représente l’évolution de l’espèce humaine, doit mener un dur combat pour réussir à faire sa place parmi le clan qui est maintenant siens et cela en dépit de son apparence qui est très différente des autres. À l’instar des membres du clan, ce qui n’est qu’une appréciation modeste envers Ayla en début de roman se transforme littéralement en un amour plus profond tant elle nous semble si « humaine ».
Le style littéraire de l’auteur est assez modeste. Rien de trop compliqué, sans trop de fioriture pour combler un surplus inutile de texte. Ça va droit au but et je crois que c’est justement ce qui m’a plu en parcourant ce roman. Le récit s’offre ainsi à tout type de lecteur et se laisse lire facilement. Malgré tout, l’auteur réussit très bien à démontrer un côté assez réel, très complet et complexe. Le côté historique est très bien développé – d’une façon romancé bien sûr – et ça permet de démontrer ce que devait probablement être la vie quotidienne en ce temps-là.
En refermant ce livre, j’ai eu un sentiment de tristesse à l’idée de devoir quitter ces personnages. Et la fin à tout pour donner immédiatement le goût de commencer la suite !
19/11/2013
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