Auteur : Bernard Werber
Pages : 313
ISBN : 978-2-253-06333-9
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont en grande partie des fourmis. Le fait de lire une histoire du point de vue de ces insectes est très spécial et pour le moins unique et je peux facilement affirmer que ce premier roman de cette trilogie sur les fourmis est vraiment original mais très fascinant. Bien malgré nous, on s’attache à ces petits êtres et il est très intéressant de s’immerger totalement dans leur petit bout de monde, de voir notre propre planète sous un jour très différent, de voir tout du point de vue d’un monde miniature…
Qui plus est, les données scientifiques que l’auteur nous permet de découvrir tout au long de l’histoire ne font de confirmer la possibilité que le tout soit réellement plausible. Et par chance, un glossaire à la fin nous permet de toujours bien comprendre tous les mots utilisés qui compliquent quelque fois la lecture sans jamais toutefois l’alourdir au point de vouloir décrocher. Bien au contraire, le récit se laisse lire avec une facilité déroutante compte tenu de tous ses termes scientifiques.
Il s’agit du premier roman de cet auteur dont je parcoure les pages et je ne crois pas en rester là. Dès les premières lignes, le lecteur est intrigué par le récit unique et il est difficile de ne pas vouloir continuer aussitôt que l’on s’arrête, et une fois la dernière page tournée, un choc immense nous envahi et il est certain que le lecteur ne verra plus jamais une fourmilière du même œil. Bernard Werber a écrit cette histoire d’une façon telle qu’il est bien difficile de ne pas comprendre immédiatement le message qu’il veut faire passer sans toutefois nous imposer ses idées de façon trop drastique. Quant à la fin, elle ne fait que nous titiller encore plus et donne réellement le goût de se procurer la suite.
Un véritable coup de cœur à découvrir sans hésitation !
24/02/2011
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