Auteur : Bernard Werber

Pages : 670

ISBN : 978-2-253-14445-8

D’un côté, les fourmis. Elles se demandent si nous sommes des monstres géants ou des dieux infinis. De l’autre, nous, les hommes. Au mieux, nous sommes indifférents à ces êtres minuscules. Au pire, nous nous acharnons à les écraser. Pourtant, après des millénaires d’incompréhension, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont peut-être se rencontrer, se comprendre, se connaître enfin.
Note

J’ai réellement adoré les deux premiers tomes de cette trilogie. Le sujet était totalement nouveau et le tout était très plausible. Toutefois, je suis très déçu de ne pas avoir ressenti les mêmes émotions pour ce troisième volume. Je m’attendais à quelque chose de formidable, d’incroyable et de totalement inédit. Malheureusement, j’ai du me forcer plusieurs fois à lire et il m’a été très difficile de terminer ce roman. Non pas que l’histoire soit monotone… mais plutôt parce que le récit est beaucoup moins intéressant, voire même beaucoup moins plausible et imaginatif que les tomes précédents. Soyons honnête, avec ce titre et selon ce que je connaissais des deux premiers tomes, je m’attendais à une guerre sans merci entre les « Doigts » et les Fourmis… ou du moins à quelque chose d’aussi palpitant. Mais il n’est est rien. En fait… l’action est pratiquement absente.

J’ai eu beaucoup de mal a m’attacher aux personnages… en fait, je crois que je n’y suis même pas parvenu. La révolution que mènent ces personnages, bien que relativement intéressante, reste mal exploité. Il y a un manque cruel de crédibilité et plusieurs scènes sont d’une absurdités incroyable. Je suis donc forcé de dire que je suis bien heureux qu’il n’y ait pas de quatrième tome…

Néanmoins, ce volume n’est pas totalement mauvais et j’ai tout de même passé quelques bons moments. Bien que le récit soit un peu moins fascinant, il s’agit encore une fois d’une véritable aventure… Retrouver 103e était bien sûr tout aussi intéressant. Cette fourmis nous entraîne encore plus loin cette fois et nous comprenons beaucoup mieux la façon qu’on les insectes de voir le monde des humains. Ça nous pousse inévitablement à réfléchir sur nos agissements et notre égoïsme extrême. Cette raison seule mériterait à ce que tous lisent cette histoire, ne serait-ce que pour développer le respect collectif envers la nature. Qui plus est, notre vision de la société ne peut qu’être bien différente après la lecture de ce roman. Ce qui n’est pas mauvais.

En bref, la trilogie est très bonne et intéressante dans son ensemble. C’est malheureux que ce dernier tome ne fasse pas honneur aux précédents, mais ne vous arrêtez pas seulement sur cette critique pour vous forger une opinion, puisque cette histoire vaut vraiment la peine d’être lu !

24/10/2011

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