Auteur : L.P. Sicard

Pages : 265

ISBN : 978-2-89819-051-3

Un roman dont vous êtes la victime

Vous comprendrez bien vite qu’il y a parfois des conséquences pires que la mort.

C’est pour quitter le quotidien monotone que Louis met le pied sur le Rimbaldien, ce voilier de soixante pieds, en direction des Caraïbes.

Les huit membres de l’équipage n’ont toutefois pas le temps d’apprivoiser les rudiments de la navigation qu’une catastrophe se produit.

Ce n’est alors plus qu’une question temps: le navire sombrera dans les eaux noires, glacées et brumeuses du Golfe.

Alors qu’ils luttent pour leur vie, les naufragés sont loin de se douter que tout près, quelqu’un attendait patiemment ce moment depuis des années…

Note

L’eau est source de vie. Mais l’eau peut aussi se révéler être l’enfer. Les profondeurs des sombres abysses et les créatures que peuplent les océans ont de quoi donner des frissons à tout matelot qui se retrouve coincé sur un bateau qui fait naufrage. Et pourtant, ce n’est pas de là que l’horreur viendra. Ça non !

L’histoire commence avec un petit groupe de personnes qui embarque sur un voilier pour la traversé de l’océan en direction des Caraïbes. C’est alors qu’une catastrophe se produit et c’est là que le lecteur entre en scène ; il faut choisir dans quel bateau de sauvetage le personnage doit entrer. De cette décision, de cette simple décision qui ne demande que quelques secondes de réflexions durant la scène, changera la vie de Louis à jamais. S’ensuit alors une version de l’histoire bien différente selon les choix mit à notre disposition.

J’ai lu ces deux versions. Je ne pouvais pas ne pas tout lire de L.P. Sicard. Il a sa façon bien à lui de capturer l’attention du lecteur. Il n’y a pas que les eaux noires de l’océan qui sont glaciales, l’écriture de L.P. Sicard l’est tout autant ! Tout au long des chapitres, la tension monte et donne au lecteur un sentiment de suffocation et de peur grandissante. Le texte est précis et très concis. La trame de fond nous pousse à toujours vouloir tourner les pages pour en apprendre plus… pour souffrir avec Louis dans l’espoir de le voir s’en sortir.

Voilà un autre récit de cet auteur qui donne froid dans le dos. Une écriture efficace qui ne laisse pas le choix au lecteur de toujours rester sur ses gardes. Chaque idée nouvelle, chaque choix que l’auteur nous présente peut paraitre déchirant. Et pourtant, chaque choix nous démontre la réalité d’un monde cruel dans lequel il nous immerge.

L.P. Sicard est un auteur dont je n’ai pas mis longtemps à apprécier sa plume. Et encore une fois, ce récit réussit à me captiver du début à la fin. Peut-être qu’un jour il me décevra. Mais ce n’est pas avec des histoires comme celles-là que ça arrivera !

07/02/2022

« L’horizon semble se refermer sur nous, et nous avançons sans repère, le déchirement de l’onde et le claquement du vent seuls nous rappelant que nous ne volons pas dans le ciel obscur. Parfois, le grincement du navire imite la voix sinistre de fantômes, conférant à ces masses blanches et pourtant sombres une apparence spectrale. Une vague, percutant le flanc de l’embarcation, nous éclabousse dans le cockpit. Cette fois, personne ne pousse de rire ou de cri amusé : je n’entends que des expressions effrayées. »

« Un sentiment de liberté me saisit tout à coup en observant l’horizon. J’ai cette impression, à la fois effrayante et grisante, que ma vie est sur le point de changer à tout jamais. »

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