Auteur : Patrick Senécal
Pages : 587
ISBN : 978-2-89615-110-3
Quatrième et dernier tome de la série, Malphas 4 : Grande Liquidation est un roman qui était très attendu par les fans de l’auteur. De mon côté, j’ai attendu le plus possible avant de m’y plonger. Je savais pertinemment que j’aimerais ce roman, mais je ne voulais pas terminer cette série à suspense fantastico-humoristique… Malgré tout, c’est avec une immense joie que j’ai commencé ce livre et cette joie ne m’a pas quitté tout au long du roman. Retrouver les personnages tous plus loufoques les uns que les autres – Zoé Zazz avec son rire éclatant, Aline Poichaux, Rémi Mortafer, Conrad Bouthot, les Archlax père et fils, Rachel Red – la sublime Rachel qui ne dégage que sensualité et sexe – et Julien Sarkozy, ce fameux personnage principal de qui nous lisons les lignes. Ce dernier est tout simplement incroyable dans sa façon d’être et de penser… et l’auteur s’amuse clairement à lui faire dire (ou penser) toutes les obscénités qu’il désire! Une fois encore, je n’ai pu que savourer toutes les blagues à la limite du bon goût de ce personnage. Je vais m’ennuyer de lui, c’est certain!
Bien entendu, ce quatrième tome répond à toutes les questions que laissait en suspend le précédent roman. Que s’est-il passé exactement il y a un peu plus de trente ans? Qu’ont réellement à voir tous ces personnages dans cette histoire? Que se passe-t-il réellement dans la cave du Cégep de Malphas? Toutes les questions trouverons des réponses, parfois celles que nous attendons, parfois non…
Les scènes de sexe et d’horreur, le suspense ressenti tout au long de la série, l’humour bien gras qui compose le roman… tout est parfaitement dosé pour permettre aux lecteurs d’apprécier pleinement ce dernier tome. Patrick Senécal à plus d’un tour dans son sac et il utilise tout ce qu’il peut pour surprendre ses lecteurs. Son imagination est sans borne – ça je le dis souvent – et son originalité a tout pour nous troubler.
Les pages tournent à un rythme incroyable, laissant place à des rebondissements tous moins banals les uns que les autres et l’écriture est relativement simple ce qui permet une lecture sans accros tout en nous rendant totalement accro à l’auteur! Encore une fois, je me suis délecté avec ce roman!
28/05/2015
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