Auteur : Madeleine Robitaille
Pages : 352
ISBN : 978-2-89074-733-3
Je connais Madeleine Robitaille pour avoir lu deux de ses romans avant celui-ci : Le bus et Cobaye. Ces deux romans traitent de sujets bien différents et démontrent bien le talent d’écriture de cette auteure. Les orphelins du lac ne fait pas exception à la règle… si ce n’est peut-être que cette fois il n’y a pas d’acte d’horreur dans cette histoire.
Sur le thème du deuil, Madeleine Robitaille met en scène des personnages principaux qui ne semblent pas avoir de liens entre-eux. Mais alors qu’ils sont tous touchés par la perte d’un être cher, ils finiront par se rencontrer dans un contexte… disons particulier. C’est un voyage bien étrange que nous fait vivre ce roman alors que sur ce thème si triste naît une certaine complicité avec les personnages.
Le roman se lit très bien et de façon particulièrement rapide et l’histoire, même si elle semble mettre un certain temps à se développer, s’en va crescendo jusqu’à la fin. Le thème du deuil n’est pas un thème facile et pourtant l’auteure réussit à présenter un récit à la fois touchant et beau. Au final, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur le sens de la vie, sur la mort… et sur tout ce qui peut en être après.
Une fois l’intrigue principale bien en place, il est difficile de lâcher le bouquin et l’étrange se transforme rapidement en curiosité et en espoir. J’aime me faire surprendre par une roman. Et jusqu’à maintenant, Madeleine Robitaille prouve à tous qu’elle possède un grand talent pour l’écriture. J’ai déjà hâte qu’un autre de ses ouvrages se retrouve entre mes mains!
01/03/2017
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