Auteur : Roger Lecureux & André Chéret
Pages : 74
ISBN : —
Fils des braves
Dès son enfance, Rahan dut affronter maints dangers. Il le fit avec le courage, la sagesse et la ténacité que Crâo lui avait enseignés.
Il restait aussi fidèle à son père adoptif en se comportant comme le frère de tous « Ceux-qui-marchent-debout ». Ainsi les aidera-t-ils en leur faisant partager ses découvertes : la lance magique, le domptage des « quatre-jambes »
Entre deux chapitres de ma lecture du moment, j’ai craqué : j’ai commencé une BD de Rahan, le fils des âges farouches. Pourquoi ? Parce que j’ai aperçu… des dinosaures ! Et moi, les dinosaures, j’adore ça ! Impossible de résister à l’appel des créatures préhistoriques. Même si je sais que ce n’est pas très « historiquement exact », j’assume complètement ce plaisir coupable.
Je me suis vite laissé happer par la première histoire : Le secret de l’enfance de Rahan. On y découvre comment Rahan a survécu à la mort tragique de ses parents, attaqués par des tigres aux-dents-de-sabres, et comment il a été recueilli et élevé par Craô, qui deviendra son père adoptif. C’est aussi dans ce récit qu’on apprend l’origine de son célèbre coutelas, cet outil qui ne le quitte jamais. Le voir évoluer et grandir, assimiler les enseignements de son père pour devenir le Rahan qu’on connaît, a été vraiment intéressant.
Son enseignement et sa ruse feront de lui un chasseur hors pair. Sachant qu’il ne doit pas tuer ceux-qui-marchent-debout, il se fera un devoir d’aider le plus de gens possible. C’est donc ainsi qu’il défendra férocement un clan contre le Tahar, ce terrible dinosaure bipède qui sème la peur et le chaos autour de lui. La bataille s’annonce difficile puisqu’aucune lance ne semble pouvoir percer son cuir épais.
Ensuite, ce sont deux courtes histoires. D’abord La caverne des tromperies, où Rahan découvre avec douleur que ceux-qui-marchent-debout peuvent parfois être cruels, menteurs et odieux envers leurs semblables. Puis vient Le quatre-jambes, une aventure touchante dans laquelle Rahan prend la défense d’un cheval blessé. Il y montre à un clan qu’il est possible de cesser la chasse aveugle et d’apprendre plutôt à apprivoiser ces nobles animaux.
À chaque fois que je relis Rahan, j’ai l’impression de retrouver un vieil ami. Entre nostalgie et amours de jeunesse, chaque page ravive des souvenirs précieux !
09/06/2025
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