Auteur : Roger Lecureux & André Chéret

Pages : 73

ISBN :

Le fleuve de la mort

LE FLEUVE
Source de vie pour ceux qui le respectent, tombeau des présomptueux qui le défient. Crainte de « Ceux-qui-marchent-debout », impuissants face à l’impétuosité de ses flots, ignorants devant l’éternité de son cours.
Rahan, fils de Crâo, l’un des premiers peut-être, eut l’idée du gouvernail et de la voile…

Contient les titres :
L’oiseau qui court
Le captif du grand fleuve
Celui qui avait tué le fleuve

Note

Voici une BD qui me fascine encore aujourd’hui. Rahan a toujours été pour moi un héros passionnant. Tout petit, je regardais le dessin animé le week-end et j’étais fasciné par son courage et ses idées ! Ouvrir cette BD m’a immédiatement fait faire un bond en arrière de 30 ans !

Le fleuve de la mort, parce que trois histoires ayant toutes un lien avec le fleuve sont regroupées dans ce numéro. Dans le premier récit, Rahan, fils de craô, est terrifié à la vue d’une tête posée sur le sol. Il fut encore plus surprit lorsque cette tête s’anima. Un homme était enterré jusqu’au menton ! Voyant là une occasion de sauver une vie, il ne s’imagine pas tout le mal que ce simple geste va lui coûter… Mais n’ayez crainte, il s’en sort toujours !

Le deuxième épisode commence là où le premier s’est terminé. Rahan vogue sur son petit radeau quand soudain son embarcation se dirige tout droit vers une énorme chute. Se voyant prit sur un petit ilot, il cherchera une façon de quitter cet endroit sans y perdre la vie et se retrouver dans « le territoire des ombres ».

Dans le troisième volet, Rahan cherche une façon de rendre sa pêche plus fructueuse sans se douter que pêcher à cet emplacement n’est pas bien perçu par le clan qui habite le coin. Il devra prouver son talent et son savoir pour se sortir de ce mauvais pas.

Le talent en dessin d’André Chéret n’est plus à prouver. Ses coups de crayons sont toujours justes et plein de mouvements. Les planches ne suivent pas un style unique et les cases qui se succèdent diffèrent d’une page à l’autre, ce qui rend la lecture agréable. Le texte de Roger Lecureux est concis et charmant. Les termes pour nommer certains animaux donnent le sourire. Et lorsqu’on voit notre personnage principal hurler son cri primal, ça fait toujours plaisir !

Ouvrir un Rahan c’est pour moi un grand coup de nostalgie ! Je me suis replongé dans cette BD avec le même empressement que durant ma jeunesse. Et gageons que mes yeux étaient tout aussi grands d’excitation !

18/07/2024

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