Auteur : Patrick Senécal

Pages : 429

ISBN : 2-922145-17-4

Il se nomme Thomas Roy. C’est l’écrivain le plus adulé du Québec. Invité régulier des talk-shows, la parution de ses romans d’horreur est toujours un événement médiatique majeur. Or, voici qu’on le retrouve chez lui, horriblement mutilé et catatonique. Tentative de meurtre ou suicide manqué ?
Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l’écrivain, considère au départ le cas comme assez banal. La découverte de faits troublants l’oblige cependant à reconsidérer petit à petit son opinion.
Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d’inimaginable et aux conséquences monstrueuses…

Note

Quoi dire? Est-il possible de dire quelque chose après la lecture d’un Senécal ? Je suis sous le choc, comme c’est souvent le cas avec cet auteur. Comment rester indifférent en terminant l’un de ses livres…? C’est humainement impossible! Tout est si bien écrit, tout est si bien imagé et surtout… tout à l’air si réel! Je savais que ça serait gros à la fin. C’est toujours comme ça avec un Senécal. Mais j’étais loin d’imaginer ça.

Le talent d’écriture de Patrick Senécal n’est certes pas à discuter. Son style est percutant. Très percutant par moment. Pourtant c’est un récit très ordinaire. En tout cas, c’est ce que les premiers chapitres laissent croire. Mais plus l’histoire avance, plus le lecteur est emporté… ailleurs tout simplement.

Fait notable chez l’auteur, la subtilité dont fait preuve Senécal dans ses romans est tout simplement parfait. C’est tout en douceur. Il dose toujours magnifiquement bien le suspense pour laisser le lecteur sur sa faim tout le temps et nous force littéralement à tourner les pages l’une après l’autre sans jamais vouloir arrêter. Il nous transporte dans son imagination tellement facilement, imagination qui est vraisemblablement sans limites chez cet auteur!

Cette fois, l’histoire se passe dans l’aile psychiatrique d’un hôpital de Montréal. Le récit est écrit du point de vue du personnage principal, ici un certain psychiatre du nom de Paul Lacasse. C’est peut-être ce qui permet justement de garder un certain suspense tout au long de la lecture mais aussi un bon contrôle sur l’histoire puisque le lecteur ne sait que ce que le personnage sait aussi.

Pas de doute possible, je crois que je suis accroc… Et dire qu’il ne me reste qu’un seul de ses romans à lire! Vite Monsieur Senécal! Vite, on veut d’autres romans comme ça!

04/04/2012

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