Auteur : Bernard Werber

Pages : 503

ISBN : 978-2-253-13922-5

Le  » phénomène Werber  » continue. Après Les Fourmis et Le Jour des fourmis, deux best-sellers au succès sans précédent dans le monde entier (traduits dans 17 langues des Etats-Unis à la Corée), voici Les Thanatonautes : la grande épopée moderne qui perce jusqu’au mystère de la mort. Nourri d’informations scientifiques souvent inédites, des textes sacrés et initiatiques les plus secrets des principales religions depuis le fond des âges, Bernard Werber nous entraîne à la découverte du continent ultime, au-delà de notre imaginaire. En suivant les Thanatonautes, vous connaîtrez des rêves et des terreurs insondables, vous subirez les lois d’un univers étrange, où se cache l’énigme qui hante les hommes depuis toujours… Jamais personne n’est allé aussi loin que les Thanatonautes. Ils ont exploré la vie après la vie. L’odyssée la plus stupéfiante de tous les temps.

Note

Qui a-t-il après la mort ? Y a-t-il une vie, un paradis une réincarnation possible? Voilà des questions que tout le monde se pose un jour ou l’autre. La mort – et tout ce qui vient ou ne vient pas après – est un sujet qui fascine autant qu’il fait peur.

Et ce qu’il y a après la mort, Bernard Werber nous le présente à sa façon. Mélangeant religion et science, il démontre avec ses personnages ce que peut cacher la mort, ce que représente la mort. J’ai vraiment été fasciné par ce roman dès le début puisque force était de constater que ce sujet me fascinait plus que je l’aurais pensé. La voie que l’auteur a choisi pour parler d’un tel sujet est à proprement parler très fascinant. Après tout, l’humanité n’est-elle que confinée à la Terre et l’univers qui l’entour ? Le « continent des morts » que décrit l’auteur est certes très intéressant dans son ensemble et donne certaines explications (à sa façon) pour imaginer ce que vient après la mort.

Mais si la première moitié du livre démontre un côté scientifique assez développé et intéressant, la suite tombe un peu trop dans la religion à mon goût. En effet, la religion prend de plus en plus de place dans le récit au fur et à mesure que l’histoire avance. Et je me dois d’être honnête, cela m’a beaucoup déplu. Autant le côté science-fiction bien développé du début me poussait à lire sans relâche, autant le côté religion par la suite m’a complètement refroidi. Oui, sans doute que l’auteur voulait passer un message – un message de « bien » – mais je crois que le mieux aurait été de laisser le récit un peu plus évasif sur le sujet. Après tout, pourquoi la vie – et inévitablement la mort – ne serait qu’une question de religion?

Malgré tout, il est bon de voir une certaine explication entre toutes ces religions. Ça demande une énorme recherche de la part de l’auteur pour réussir à relier ensemble chaque religion de façon à ce que tout semble si cohérent dans l’histoire. Il a puisé dans les légendes et les mythes de tous les livres sacrés pour trouver une explication qui serait l’équivalent pour toutes. Je ne peux que tirer mon chapeau pour ce petit tour de force.

Néanmoins, malgré le côté « religion » très important au récit, la finale m’a semblé somme toute assez remarquable. Bien que le dernier quart du livre m’ait paru un peu longuet et répétitif, cette fin a réussi son travail pour ce qui est de me faire aimer les idées de l’auteur. C’est indéniable, Bernard Werber possède un talent pour accrocher le lecteur, pour rendre son récit fascinant et attachant. Je sais pertinemment que cette histoire restera dans ma mémoire pour longtemps et ce malgré les côtés négatifs que j’ai pu y trouver. Et juste pour ça, il m’est impossible d’y octroyer une mauvaise note !

25/07/2013

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *