Auteur : Stephen King
Pages : 862
ISBN : 2-7441-8291-5
Ce quatrième tome reprend là où s’est terminé le précédent ; on retrouve nos amis à bord de Blaine de monorail alors que la destination finale de ce train aura tout de la tragédie. Le long voyage vers la Tour Sombre continue… et il n’aura rien de facile !
Contrairement aux trois premiers volumes, ce quatrième tome semble s’incéré telle une pause dans la grande histoire de la quête ultime. Car cette fois, on en apprend plus sur la jeunesse de Roland de Gilead, sur sa première mission en tant que pistolero et sur son grand amour… Suzan Delgado. Car Roland doit extérioriser son passé, il doit partager ses souvenirs avec son ka-tet pour leur permettre de bien comprendre qui est l’homme derrière le pistolero.
Comme il nous y a habitué avec le temps, le style littéraire de Stephen King démontre parfois quelques longueurs ici et là. Cependant, comme c’est le cas à chaque fois, ces petites longueurs sont toujours intéressantes et bien tournées pour permettre au lecteur de ne pas déraper trop longtemps dans sa lecture.
Au final toutefois, je ressens un peu de frustration en terminant cette brique de près de 900 pages. Frustration qui se traduit par le fait qu’on n’avance pas réellement dans la quête de la Tour Sombre, l’histoire se déroulant surtout dans les souvenirs de Roland. Et pourtant, je suis forcé de dire que ce roman n’est pas loin d’être mon favori de la saga jusqu’à maintenant.
Un western teinté de fantasy, tout ça à la sauce de Stephen King… Quoi demander de mieux ? Toutes les scènes typiques y sont et il y a même plus. Les saloons, les cow-boys qui laissent leurs pétards parler peur eux, les magouilles et les trahisons… Roland, alors âgé de 14 ans, devra vivre de nombreuses situations difficiles qui le fera vieillir bien avant son temps.
Ce quatrième tome est quelque peu frustrant sur le plan de la quête, mais ressort haut la main quant aux sentiments ressentis tout au long du récit. Car les souvenir de Roland sont un peu comme une préquelle en plein milieu d’un roman, rendant compréhensible (autant que faire se peut) le personnage et la puissance du ka. On se rend compte que tout est lié, pour le meilleur… ou pour le pire !
Et que dire des multiples références littéraires que le King nous dévoile durant ce récit ? Comme quoi cet auteur a encore plusieurs atouts dans son sac. Vivement la suite !
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