Auteur : Stephen King

Pages : 525

ISBN : 2-7441-8699-6

Tome 6 : Le chant de Susannah
La vallée de La Colla désormais apaisée, Roland et ses amis doivent reprendre leur quête. Susannah manquant à l’appel, c’est tout le ka-tet qui est en danger, suspendu entre fiction et réalité. Accompagnés du Père Callahan, les pistoleros n’ont d’autre choix que de franchir à nouveau la porte de la Grotte des Voix. Leur but ? Arracher la rose aux mains des suppôts du Roi Cramoisi… et sauver leur sœur d’armes, possédée – par la démoniaque Mia et enceinte d’une créature redoutable qui pourrait bien changer la face de l’univers. Mais sur la route de l’énigmatique Tour Sombre, dont dépend le salut de tous les mondes, se trouve un bien étrange écrivain démiurge…

Note

Après les tomes 4 et 5 qui ont offerts une pause forcée au lecteur dans la grande histoire, ce 6e tome nous ramène enfin vers la quête ultime – La Tour elle-même. Toutefois, Stephen King se garde bien de nous dévoiler ses idées trop facilement.

Néanmoins, cette fois l’histoire avance. Pour avancer, elle avance. Mais pour nous mener où ? Là, c’est moins évident. En effet, ce tome-ci garde encore et toujours son lectorat dans un flou relativement épais. Le rythme est bon, l’action bien présente et certaines questions trouveront des réponses… qui nous fera se poser d’autres questions. Bref, on ne s’en sort pas !

Le Chant de Susannah est un roman plutôt complexe. Ou devrais-je plutôt dire que l’histoire se complexifie énormément… ou même que le lecteur se rend maintenant compte de toute la complexité de l’histoire depuis le début de la saga, ce qui la rend le tout encore plus impressionnant ! Il est fort ce King.

Cette fois, l’auteur agrandi son terrain de jeu. Jouant sur les dimensions et les mondes parallèles, il divise son ka-tet. Nous devons maintenant suivre l’histoire sur plusieurs niveaux à la fois. Bien sûr, Stephen King s’y prend d’une main de maître pour nous embarquer de façon si facile dans son univers déjanté et il nous démontre de façon remarquable toute l’étendue de son histoire.

Ce 6e tome de la saga est un excellent tome où Roland fait une rencontre surprenante, où Susannah-Mia devra en baver dur et où le petit Jake nous démontre qu’il est un véritable pistolero. Et pourtant c’est bien plus que ça. Il est impossible de pouvoir l’expliquer tant la qualité de ce tome reste subtile. C’est lourd cette histoire, lourd et pourtant incroyablement accessible. Ou du moins, le King rend le tout accessible, voire même émotionnellement acceptable. Je sais bien que je l’ai dit, mais je le redis. Il est fort ce King… parce que réussir à laisser son lectorat toujours dans le flou après 6 tomes complets, tout en accrochant si facilement ce même lectorat en le poussant à vouloir en savoir plus, c’est un coup de maître.

Encore une fois, l’auteur nous laisse dans l’ignorance la plus totale quant à savoir où tout ça va nous mener. Chaque tome semble avancer à la vitesse d’une tortue et pourtant chaque tome nous amène son lot de réponse… et de questionnement. Vivement le 7e et dernier tome qui s’annonce des plus incroyable !

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